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Principal fournisseur de gaz naturel de l’UE avant la guerre en Ukraine, la Russie a perdu ce statut à la suite du désengagement rapide entamé par les Vingt-Sept. Bruxelles s’en est remis à d’autres grands producteurs, dont les États unis, devenus entre-temps le leader mondial des exportations de GNL. La production américaine montre toutefois des signes d’essoufflement.
Avec l’hiver qui approche à grands pas, France Télévisions se servira bientôt de pictogrammes créés dans le cadre du dispositif Ecowatt pour accompagner ses téléspectateurs dans la maîtrise de leur consommation d’énergie. Pour Delphine Ernotte, la directrice générale du groupe audiovisuel, il s’agit surtout d’une mission de service public.
Le gouvernement a rassuré la population sur la poursuite du bouclier tarifaire, mais cette mesure ne s’applique pas à toutes les catégories de consommateurs. Jugées moins touchées par la crise énergétique, 600 000 familles en zones rurales seront exclues de cette aide. Toutefois, ils peuvent figurer dans la liste des bénéficiaires du chèque énergie.
Face à la menace d’une coupure totale des livraisons de gaz russe, la question d’un black-out total en France est sur toutes les lèvres. Interrogé sur le sujet, le gestionnaire du réseau rassure : un effondrement total du système électrique français est impossible. Toutefois, RTE n’exclut pas la possibilité de coupures occasionnelles.
Historiquement, le Qatar, le Japon, le Canada, les États-Unis et l’Australie se partagent l’essentiel des ventes mondiales de GNL. De nouveaux entrants font toutefois leur apparition ces dernières années, à l’image du Sénégal et de son gisement GTA. Initialement destinés aux clients asiatiques, les volumes extraits de ces champs pourraient aussi alimenter l’Europe.
Le prix de l’électricité devenant intenable, les particuliers cherchent des alternatives plus accessibles et moins coûteuses. De plus en plus de ménages investissent ainsi dans les panneaux solaires et les installations qui leur permettent de s’auto-alimenter en électrons. Cette tendance s’étend dans toutes les régions, même dans les territoires peu ensoleillés, tels que la Bretagne et la Normandie.
Alors que tous les pays d’Europe du sud et du centre craignent une possible coupure de l’approvisionnement en gaz russe, la Norvège s’efforce d’augmenter ses exportations du précieux combustible. Devenu premier fournisseur de GNL de l’UE, le pays tire profit de sa nouvelle position, surtout sur le plan financier.
La France et l’Allemagne faisaient partie des deux plus gros clients du gaz naturel russe en Europe. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ces deux pays ont réduit leurs achats auprès de Moscou. Pour garantir leur sécurité d’approvisionnement énergétique, Berlin et Paris ont conclu un accord de solidarité réciproque.
Lors d’un déplacement pour inaugurer le premier parc éolien en mer français ce jeudi, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire accélération du calendrier énergétique. Du nucléaire à l'éolien, en passant par le solaire, le pays doit se mobiliser pour faire face aux besoins croissants en électricité.
En plus de la guerre en Ukraine, le système énergétique français souffre d’un autre problème majeur, lié à son parc nucléaire. L’arrêt forcé de plusieurs réacteurs diminue la production d’électricité d’origine atomique. Pour EDF, cette faible disponibilité a un coût énorme, qui alourdira encore plus la dette de la compagnie.
Décidée à se détourner définitivement des hydrocarbures russes, l’Union européenne négocie de nouveaux contrats d’approvisionnement avec d’autres grands producteurs. Après les États-Unis, la Norvège et le Qatar, un autre pays profite de cette aubaine. Il s’agit de l’Azerbaïdjan, ancienne République soviétique dont le sous-sol regorge du précieux combustible bleu.
En France, le prix de gros sur le marché de l’électricité a atteint plus de 1 000 euros le mégawattheure (MWh) cet été, soit une multiplication par dix en un an. Une hausse qui inquiète les ménages, car elle va se répercuter sur leur facture dans les prochaines semaines.
En prévision d'un hiver tendu sur le plan énergétique, l’État appelle à une mobilisation générale pour réduire la consommation nationale. La municipalité de Paris entend donner l'exemple et vient de dévoiler son ambitieux plan de sobriété énergétique. Le dispositif repose sur trois mesures phares, dont une implique l'éclairage de la Tour Eiffel.
Jusqu’à présent, les pays de l’Union européenne agissent chacun de leur côté pour adoucir l’impact de la flambée des prix de l’énergie sur leurs concitoyens. Cette situation pourrait changer dans les prochains mois. Les ministres de l’Énergie des Vingt-Sept préparent actuellement un plan d’action commun contre cette crise insoutenable.
Malgré les efforts des dirigeants et des entreprises depuis le début de la guerre en Ukraine, les Vingt-Sept sont toujours vulnérables à un hypothétique arrêt total des livraisons de gaz russe cet hiver. Cette perspective sème le doute chez les investisseurs, surtout depuis les derniers évènements autour du gazoduc Nord Stream 1.
Pas aussi énergivores que les avions et les navires marchands, les trains consomment malgré tout une énorme quantité d’électricité chaque année. Dans ce contexte, la demande du ministère des Transports adressée à la SNCF est des plus logiques. Concrètement, l’entreprise ferroviaire française devra réduire significativement sa consommation d’électricité cet hiver.
En attendant les mesures décidées en commun au sein de l’UE, chaque État cherche en parallèle des solutions permettant de réduire la consommation d’énergie. La France a identifié quelques leviers pouvant être activés dans les prochains mois, à condition de mobiliser les entreprises et les particuliers. La généralisation du télétravail en fait partie.
Après six mois de déni, la Russie a finalement montré son jeu. En interrompant les livraisons qui transitent par Nord Stream 1, elle utilise l’énergie comme une arme contre les Européens. Cette éventualité fait partie des nombreux scénarios envisagés par l’UE depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle aura un impact significatif sur l’économie.
Aujourd’hui, plus de la moitié des réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt, à cause d’opérations de maintenance et de problèmes de corrosion. EDF assure que la situation devrait s’améliorer dans les prochains mois, après le redémarrage de ces sites. Cela ne signifie pas que le parc nucléaire fonctionnera à plein régime.
Les prix de gros de l’électricité ont atteint des sommets vers fin août. Cette flambée historique était la goutte de trop pour les fournisseurs alternatifs, englués dans des difficultés économiques depuis l’automne dernier. Leur réaction fut immédiate : ils encouragent leurs clients à souscrire une offre au tarif réglementé chez EDF.