Après le solaire, l’éolien constituera bientôt une composante essentielle du mix électrique français. L’État se donne les moyens d’avancer sur cette technologie, comme le prouve son investissement dans l’ambitieux projet de parc éolien offshore au large d’Oléron. L’appel d’offres pour ce chantier devrait s’ouvrir avant la fin de l’année.
En attendant le projet de loi d’accélération de la transition énergétique, les consommateurs et les entreprises souffrent de l’envolée des prix de l’électricité… et des matières premières essentielles pour les projets d’EnR. La ministre de la Transition énergétique a décidé d’accélérer le mouvement, avec des mesures d’urgence destinées à faciliter le déploiement de nouvelles capacités renouvelables.
Le fournisseur d'énergie Engie a annoncé qu’il accordera à certains de ses clients une remise d’un montant moyen de 100 euros en novembre prochain. Ce bonus réservé aux bénéficiaires du chèque énergie est vivement critiqué, notamment par l'association de défense des consommateurs CLCV.
Le gouvernement a lancé mercredi 27 juillet une discussion avec les acteurs du logement afin de trouver des solutions pour faire la « chasse au gaspi » et « contenir les factures ». Ces échanges se déroulent dans le cadre du plan global de sobriété énergétique, dont l’objectif vise à réduire la consommation d’énergie en France de 10%, d’ici deux ans.
L’opposition a obtenu gain de cause face à la majorité, lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative, en faisant adopter un amendement LR. La mesure adoptée permettra d’offrir une aide financière aux ménages se chauffant au fioul, pour une enveloppe totale de 230 millions d'euros.
En Israël, 90 % des eaux utilisées sont traitées et réutilisées à des fins agricoles, industrielles et urbaines. La France est encore très loin de ce niveau. Pour Véolia, l’Hexagone a besoin d’accélérer le pas dans ce domaine. Et l’industriel a déjà élaboré un vaste programme impliquant une centaine de stations d’épuration.
Polar Night Energy est une start-up finlandaise encore inconnue en Europe. Pourtant, cette jeune pousse pourrait détenir la clé à l’un des problèmes majeurs de l’industrie énergétique : produire de l’électricité renouvelable tout en réduisant les émissions de CO2. La solution se trouve peut-être dans sa technologie de batterie au sable.
Selon le gendarme français de l'énergie, les énergies renouvelables devraient devenir une source de profits pour les finances publiques. Une révolution liée à la flambée globale des prix de l'énergie, diminuant les charges de l’Etat à compenser auprès des opérateurs d'énergies renouvelables en 2023.
Le gouvernement entend accélérer le développement des énergies renouvelables. Le ministère de la Transition énergétique a fait savoir mardi qu’il travaillait actuellement sur plusieurs mesures règlementaires, qui devraient être appliquées d'ici la fin juillet. Un projet de loi est annoncé également pour la rentrée prochaine.
Le projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, présenté en Conseil des ministres le 7 juillet, prévoit que l’État pourra réquisitionner des centrales à gaz produisant de l'électricité en cas de carence énergétique cet hiver.
Le projet de loi « pouvoir d'achat », présenté le 7 juillet, prévoit de faciliter la résiliation des contrats souscrits en ligne par les consommateurs. Chaque site internet commercialisant un abonnement devra afficher un bouton « résiliation » bien en évidence. Ce dispositif pourrait entrer en vigueur au plus tard au 1er février 2023.
À l’heure où les prix du gaz et de l’électricité flambent sur les marchés, certains fournisseurs émettent des promesses alléchantes aux consommateurs pour réduire leurs factures. Ces offres, moins chères que les tarifs réglementés pratiqués par EDF et Engie, ne sont pourtant pas dénuées de risques.
L'association CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie) souhaite lutter contre le « greenwahsing » afin de protéger les consommateurs de pratiques jugées trompeuses concernant les offres d'électricité « verte », qui ne proviennent pas exclusivement d'énergies renouvelables.
Si les Français sont de plus en plus nombreux à trouver des solutions pour limiter leur empreinte carbone, des entreprises usent d’arguments parfois trompeurs, qui rendent difficile l’identification des produits ou services répondant réellement aux normes de qualité environnementale.
Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 1er juillet, la CLCV réclame ainsi de nouvelles mesures et se mobilise contre le « greenwashing ». L’association invoque la nécessité de « protéger les consommateurs d’allégations pouvant les induire en erreur sur la qualité écologique réelle d’un produit ou service » et pointe du doigt les lois "anti-gaspillage pour une économie circulaire" (AGEC) et Climat et Résilience, promulguées lors du premier mandat d'Emmanuel Macron.
C’est le cas par exemple pour le marché de l‘électricité. Les consommateurs se tournent vers des offres d’électricité « verte » en pensant à tort que cette électricité provient exclusivement d’énergies renouvelables, et donc sans énergie fossile ou nucléaire. Or, l’électricité fournie par les opérateurs d’offres « vertes » est en réalité la même que celle fournie par les opérateurs classiques. La différence réside dans le fait que les premiers achètent des certificats appelés « garanties d’origine » à faible coût, dans le but de compenser la part non renouvelable d’électricité consommée par leurs clients. Il est possible de bénéficier des meilleures offres d’électricité en réalisant un comparatif énergie.
Cette pratique est jugée trompeuse par la CLCV. « En achetant un produit estampillé vert, le consommateur doit avoir la garantie qu’il finance une action ayant une plus-value écologique additionnelle, c’est-à-dire qui n’existerait pas sans cet achat », estime l’association.
D’après elle, il est « nécessaire de revenir aux fondamentaux du droit de la consommation pour fiabiliser les informations fournies aux consommateurs sur l'impact environnemental d'un produit ou service et mieux les protéger contre les pratiques commerciales trompeuses reposant sur des allégations environnementales ». De fait, elle réclame la suppression pure et simple des garanties d’origine.
Par ailleurs, afin de lutter efficacement contre le « greenwashing », la CLCV appelle les fournisseurs d’électricité verte à faire preuve de plus de transparence dans leurs communications. « Nous encourageons les entreprises à expliquer leurs démarches environnementales dans le cadre de leur communication institutionnelle (sur les pages dédiées de leur site internet par exemple) plutôt que sous forme d’allégations apposées sur un produit ou un service », suggère-t-elle.
Fortement critiqué, le Traité sur la charte de l’énergie ne fait plus l’unanimité au sein de l’Union européenne. Beaucoup le considèrent comme le principal obstacle à la réalisation de l’Accord de Paris. Ces considérations semblent insuffisantes pour pousser la Commission européenne à s’en désengager. En effet, Bruxelles s’est contenté de l’amender.
Dimanche, le gouvernement a publié un décret au Journal officiel prolongeant le bouclier tarifaire sur les tarifs réglementés du gaz jusqu’au 31 décembre 2022. Un bol d’air pour les ménages, qui devraient ainsi... ménager leur portefeuille face à la flambée des prix du gaz.
En France, la loi de Transition énergétique pour la Croissance verte vise une part de 10 % du biométhane dans la consommation totale de gaz à l’horizon 2030. La Vendée n’a pas attendu cette échéance pour remplir son contrat : le département vient d’inaugurer un nouveau site de méthanisation raccordé au réseau GRDF.
Racheté en 2016 par General Electric, le fabricant des turbines Arabelle retourne dans le giron d’une compagnie française cette année. Le groupe américain a signé un Protocole d’accord préliminaire avec EDF en février. Cependant, l’énergéticien français pourrait renégocier le prix d’achat de la société, en invoquant les complications provoquées par la guerre en Ukraine.
Frappées par un taux de disponibilité exceptionnellement bas, les centrales nucléaires françaises peinent à retrouver un rythme « normal » depuis le début de l’année. Ces faiblesses profitent à la production d’électricité à partir du combustible bleu. Les turbines à gaz tournent au maximum et fournissent une quantité d’électrons jamais atteinte auparavant.
À l’heure où le prix de l’énergie flambe, les ménages mettent en œuvre différentes stratégies pour réaliser des économies. Concernant l’installation d’un compteur Linky, ceux qui ont opté pour la formule heures pleines heures creuses (HP/HC) profitent d’une électricité moins chère à certains moments précis de la journée. La prudence est toutefois de mise, car pour certains compteurs, les plages horaires ont été modifiées.
Contraint de réduire la voilure en Russie après le début de la guerre en Ukraine, TotalEnergies joue la carte de la recomposition stratégique de ses actifs. Le major pétrolier multiplie les investissements dans les infrastructures d’énergies renouvelables aux États-Unis. Fin mai, le groupe rajoute Clearway Energy Group à sa liste d’acquisition.