Ceux qui reçoivent une facture de gaz pour la première fois, suite à la souscription d'un contrat sur un comparateur de gaz par exmple, devront comprendre la signification des nombreuses informations insérées au recto du document. Elles reprennent quelques parties du contrat, en plus de ressortir des données chiffrées relatives à la consommation d’énergie.
Le montant de la facture de gaz dépend :
A noter que le consommateur peut choisir entre les offres de marché et les contrats aux tarifs règlementés. Ces derniers sont commercialisés par Engie, le fournisseur historique.
La somme globale à payer (qui sera détaillé au verso de la page) se trouve en bas de page. Il s’accompagne de quelques données supplémentaires :
Quant à la périodicité de l’envoi de la facture, elle varie en fonction des contrats. Elle peut être mensuelle, bimensuelle ou semestrielle.
Quelques renseignements sur le fournisseur de gaz seront également trouvés sur la facture. Les consommateurs peuvent s’en servir pour mettre à jour leurs informations personnelles, demander les nouveaux tarifs ou obtenir un duplicata d’une facture égarée. À moins qu’ils ne se connectent directement à leur espace client, ils pourront également communiquer avec leur distributeur d’énergie via les coordonnées ci-dessous :
Notons qu’il arrive que l’adresse postale soit aussi affichée sur la facture. Néanmoins, les usagers ne l’utilisent plus aussi souvent qu’auparavant. Seule la démarche de contestation du document en question passe obligatoirement par La Poste.
Le haut de la facture met également en lumière quelques informations figurant dans le contrat signé entre le fournisseur de gaz et son client :
La partie « facturation » située au verso du document indique tous les éléments qui engagent des dépenses pour le consommateur :
La mise à disposition de l’énergie implique le paiement (préalable) d’un abonnement, dont les conditions sont rappelées dans la section y afférente. Cette dernière reprend généralement les informations ci-contre :
Exprimée en mètre cube puis traduite en kilowattheure, la consommation correspond à l’écart le nouvel index et le précédent. Au sujet du montant hors taxe de la consommation mensuelle de gaz, il s’obtient de la manière suivante : Consommation de gaz naturel = volume consommé en mètre cube x coefficient GRDF identique pour tous les distributeurs d’énergie x prix hors taxe du kilowattheure.
ImportantLes fournisseurs de gaz mesurent la quantité d’énergie que les clients dépensent sur une période donnée en se basant sur le relevé de compteur.
Constituant 20 % de la facture dans son ensemble, les taxes viennent alourdir les charges du foyer. Elles sont énumérées ci-dessous :
ImportantTous les clients sont redevables de ces contributions liées à la consommation de gaz, quel que soit leur contrat. Certaines firmes sont toutefois exonérées de la TICGN dès lors qu’elles exploitent le gaz naturel pour produire d’autres ressources énergétiques.
Mettre le compteur en service coûtera 19,39 euros toute taxe comprise. Tel est le prix fixé pour une intervention sous cinq jours, soit le service standard. La note sera plus élevée si l’usager exige des délais plus courts. Quand le technicien doit également poser le compteur, la facture oscillera entre 374,96 euros et 843,66 euros hors taxe. À ce prix-là, encore faut-il que le professionnel intervienne à proximité du réseau de distribution de gaz. Précisons que cette opération est nécessaire lorsque le gaz a été coupé après le déménagement de l’ancien occupant. Elle est également réalisée lorsqu’une habitation toute neuve doit être raccordée au gaz.
Selon l’évolution de la consommation, le prix de l’abonnement progresse, contrairement au prix du kilowattheure, qui est impacté par la zone tarifaire, dans certains cas. S’attarder sur la classe de consommation et la zone tarifaire permet donc de mieux comprendre les petits détails qui influent sur les dépenses.
Les clients choisissent l’option tarifaire en fonction de leurs habitudes de consommation. Quatre possibilités s’offrent à eux :
Les abonnés en Base sont ceux qui n’emploient le gaz que pour se préparer à manger ou à boire. Quant au tarif B0, il convient à ceux qui souhaitent obtenir de l’eau chaude sanitaire et cuisiner régulièrement. Lorsque le gaz est également utilisé pour le chauffage, les usagers doivent opter pour le tarif B1 ou B2i. Il convient de souligner que ce dernier n’est plus en vigueur depuis 2016, sauf pour les copropriétés qui dépensent jusqu’à 150 000 kilowattheures de gaz annuels.
Le gaz naturel qui arrive au domicile des clients provient du centre de stockage qui se trouve à proximité de leur habitation. Son acheminement représente donc un coût pour GRDF, le gestionnaire de réseau, qui est aussi une filiale d’Engie.
Souhaitant répercuter une partie de cette dépense sur les consommateurs, l’entreprise mandatée par l’État classe les villes françaises en six zones tarifaires. Dans le détail, les zones 1 se trouvent souvent près des grands axes routiers, contrairement aux zones 6, qui abritent par exemple les campagnes. Il n’empêche que certains fournisseurs s’organisent à leur manière pour absorber les coûts de transport.
En fonction de l’endroit où le consommateur réside, le prix du gaz peut donc s’accroître légèrement. La différence (maximale) de tarif entre la zone 1 (la moins onéreuse) et la zone 6 (la plus coûteuse) s’établit à 7 %. Toujours est-il que la zone tarifaire viendra impacter le coût du kilowattheure seulement lorsque la quantité d’énergie utilisée par les clients excède les 6000 kilowattheures par an.
Différents moyens de paiement sont mis à la disposition des intéressés. Voici la liste des procédés les plus couramment utilisés :
Pour rappel, le mode de facturation que l’usager a préalablement choisi doit être précisé :
Lorsqu’il est question d’une nouvelle maison, une estimation de la consommation est effectuée. Celle-ci dépend par exemple de nombre d’habitants, de la liste des appareils électroménagers installés et du temps durant lequel la demeure a été occupée.
Dans le cas d’un ancien logement, le fournisseur se basera sur les consommations relevées au cours des années précédentes. L’écart entre la quantité réelle de gaz utilisée et le volume estimé sera régularisé en fin d’année.