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En début d’année, les économistes et les analystes spécialisés dans le secteur énergétique tablent majoritairement sur une stabilisation, voire une légère baisse du cours du gaz naturel en Europe. Les récentes prévisions d’Oxford Economics affirment tout le contraire. Le cabinet britannique mise plutôt sur une nouvelle augmentation des prix en 2022.
L’exécutif a récemment fait part des objectifs qu’il s’est fixés afin d’honorer ses engagements en faveur du climat. La France réduira d’un peu plus de la moitié son taux d’émission de carbone avant 2030, afin d’atteindre la neutralité carbone 20 ans plus tard. Pour y arriver, l’exécutif table sur des défis énergétiques des plus ambitieux.
La flambée phénoménale du prix du gaz a eu des répercussions sur le prix de l’électricité en France. Le parc nucléaire, l’un de ses principaux composants, rencontre des problèmes liés à des anomalies constatés sur des réacteurs. Ces évènements se produisent pendant la saison où la consommation tend à grimper.
Le parc nucléaire domine largement le mix énergétique actuel. Avec 56 réacteurs, sa production électrique est une des plus importantes du monde. La vétusté des centrales aurait dû sonner le glas de cette énergie. Cependant, l’organe exécutif a décidé de construire de nouveaux réacteurs, donnant une seconde jeunesse au parc nucléaire.
Présenté comme une alternative prometteuse au gaz fossile, le biométhane attire de plus en plus d’investisseurs… et de consommateurs. Sa production en France suit une courbe haussière depuis quatre ans, enregistrant même un bond exceptionnel en 2021. Le côté écologique et les prix exorbitants du gaz naturel jouent en sa faveur.
À l’instar de la plupart des pays européens, la France avance à grands pas sur le chemin de la mise en place d’une énergie verte. Les autorités compétentes en matière énergétique, pleinement conscientes que les engagements climatiques auront des impacts sur la consommation en énergie, commencent à faire des prévisions sur le long terme.
L'envolée des cours du gaz l'année dernière contraste beaucoup avec la dévaluation de cette même matière première en 2020, en pleine crise sanitaire. L'Agence internationale de l’Énergie a étudié de près ce rebond phénoménal, ainsi que ses conséquences sur le secteur énergétique mondial. Sans surprise, le charbon a été le grand gagnant de cette inflation.
Selon plusieurs rapports préliminaires, la nette augmentation de la consommation de gaz est en partie responsable de l’envolée des prix du combustible en 2021. Le gestionnaire de réseau confirme cette explication. Les tensions entre la Russie et l’Occident et les perturbations dans la chaîne de production sont également en cause, selon GRTgaz.
Les tensions géopolitiques à la frontière ukrainienne se répercutent sur les livraisons de gaz russe et sur les prix de gros en Europe depuis l’automne dernier. Alors que la menace d’une guerre s’épaissit, la France s’inquiète d’une possible suspension du flux de gaz provenant de Russie. Le gestionnaire du réseau se veut rassurant malgré tout.
L’exécutif est longtemps resté ambigu concernant l’éventualité de produire de nouveaux réacteurs nucléaires. Mais dernièrement, il s’est prononcé positivement en faveur d’un tel projet. Le premier fournisseur énergétique EDF a eu un regain d’enthousiasme pour négocier le rachat prochain de turbines détenues par General Electric depuis un peu plus de cinq ans.
La situation énergétique semblait extrêmement précaire à l’arrivée de l’hiver. Avec la baisse de production des centrales nucléaires, les instances gouvernementales ont dû trouver des moyens de renforcer la fourniture générale d’électricité. Un assouplissement des limitations sur l’émission carbone a incité les centrales à charbon à augmenter leur production pendant la saison la plus froide de l’année.
L’interdiction de publicité pour les services et produits néfastes à l’environnement fait partie des mesures phares de la loi Climat et résilience. Cette proposition entrera en vigueur en août 2022, mais seulement pour les combustibles fossiles. Et encore, le gaz bénéficiera vraisemblablement d’un sursis d’un an, au grand dam des associations écologistes.
Les centrales nucléaires occupent encore une place essentielle dans le mix énergétique français. Dans le contexte de la crise énergétique, qui s’est manifesté à partir du déconfinement, leurs productions devaient contribuer à assurer la continuité de l’approvisionnement des consommateurs. Mais des techniciens ont constaté des anomalies sur plusieurs réacteurs, entraînant leur arrêt.
Depuis un an environ, le marché du gaz européen a fait couler beaucoup d’encre. Il n’était pas préparé à faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Les prix ont connu une hausse fulgurante. Selon une récente expertise, aucun retour à un prix normal n’est encore envisageable pour l’année 2022.
Libéral, le marché du gaz et de l’électricité français attire depuis quelques années plusieurs « petits » fournisseurs. Mais leur aventure a tourné court sous l’effet de la crise de 2021. Pour ne pas sombrer, ces compagnies sont passées sous le giron d’un énergéticien plus solide. Plüm est la dernière à choisir cette voie.
Les sources d’énergie peuvent devenir des moyens de pression politique efficaces, comme vient de le découvrir récemment le gouvernement allemand. Ses engagements envers ses alliés de l’Union européenne l’incitent à prendre position contre la Russie. Mais ce faisant, elle risque de se voir priver d’une majeure partie de son approvisionnement en gaz.
Les Français et les Européens ne sont pas les seuls frappés par l’envolée des prix de l’énergie depuis l’année dernière. De l’autre côté de la Manche, l’Angleterre subit également cette inflation. Les consommateurs locaux risquent d’ailleurs de connaître une hausse de 50 % du plafond tarifaire imposé aux fournisseurs d’énergie.
En septembre dernier, le Premier ministre a promis de limiter l’augmentation du tarif réglementé de vente. C’était un engagement risqué, connaissant la flambée des prix de l’énergie durant cette période. Mais le gouvernement a respecté sa parole : la hausse du TRV a été contenue à 4 % au 1er février.
Après les fortes tensions sur les prix et sur l’approvisionnement de l’année dernière, le marché du gaz devrait connaître un apaisement en 2022. En effet, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de l’activité fléchira, en grande partie à cause d’un recul attendu de la demande européenne.
Isotope Energy, fournisseur d’énergie 100 % nucléaire (ou presque), devait lancer ses offres début 2022. Mais finalement, il a dû suspendre ses activités de développement pour l’instant. Pour cause : la flambée des prix de l’électricité de gros qui a déjà mis à mal plusieurs fournisseurs en France comme partout en Europe.