La France se fixe des objectifs énergétiques audacieux
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
28 février 2022 .
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3 min
L’exécutif a récemment fait part des objectifs qu’il s’est fixés afin d’honorer ses engagements en faveur du climat. La France réduira d’un peu plus de la moitié son taux d’émission de carbone avant 2030, afin d’atteindre la neutralité carbone 20 ans plus tard. Pour y arriver, l’exécutif table sur des défis énergétiques des plus ambitieux.
La France passe à la vitesse supérieure dans le processus de transition énergétique. Le gouvernement a récemment dévoilé ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Outre le recours toujours croissant aux énergies renouvelables, solaires et éoliennes, il entend accentuer la participation du nucléaire dans l’approvisionnement électrique.
Dans cette optique, l’exécutif mettra en œuvre la construction de 14 nouveaux réacteurs qui viendront enrichir le parc nucléaire français. Une initiative à l’opposé de la tendance qu’il a adoptée jusqu’ici. Malgré ce projet à long terme, l’exécutif vise à réduire de 30 % la place du nucléaire dans le mix énergétique de l’hexagone.
Une production électrique respectant ses engagements climatiques
La France entend bien respecter ses engagements climatiques. Le gouvernement poursuit ses efforts pour multiplier le recours aux énergies renouvelables. Il prévoit alors de doter la France de cinquante parcs éoliens. Attendu que le côté terrestre du projet risque de subir un retard estimé à une vingtaine d’années, à cause des vagues de protestations, l’exécutif se rabat alors sur les structures marines. Il prévoit une production de 40 GW pour l’éolienne, à laquelle s’ajouteront 100 GW de production solaire. Les résultats se verront sur tout comparatif électricité à l’échéance fixée en 2050.
Le renouvelable est mis en avant dans la vision énergétique française. Il peut tenir un rôle important dans les efforts de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et par la même occasion, les impacts du marché sur son approvisionnement électrique. Les progrès technologiques aidant, le pays voit graduellement ses besoins en énergie augmentés. Le gouvernement estime qu’entre la consommation des particuliers et celles des industries, d’ici peu il aura besoin d’augmenter sa production électrique de 60 %.
Une relance de la production de réacteurs nucléaires
Afin de renforcer la production électrique, l’exécutif décide de se tourner vers les centrales nucléaires. En effet, dans une récente déclaration, il affirme vouloir rallonger le temps d’exploitation des réacteurs, du moment que leur état actuel le permet. Il incombe alors à l’Autorité de sûreté nucléaire et à EDF de réaliser, dans les plus brefs délais, un diagnostic pour déterminer le nombre de réacteurs qui peuvent répondre aux critères. Ces institutions étudieront également la possibilité d’étendre de plus de cinquante ans la durée de l’exploitation.
EDF a déjà fort à faire actuellement avec le réacteur de Flamanville. L’exécutif entreprend toutefois d’enrichir le parc nucléaire, en y ajoutant de nouveaux réacteurs. Il va d’ores et déjà commencer la construction de six réacteurs de la nouvelle génération EPR2. Huit autres pourraient éventuellement être commandés ultérieurement. Ces décisions en faveur du nucléaire en ont étonné plus d’un, du fait qu’elles entrent en totale opposition avec les actions menées jusqu’à présent par l’exécutif. En effet, jusqu’à récemment, il prévoyait l’arrêt définitif de plusieurs centrales nucléaires d’ici à quelques années.
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La rédaction Meilleurtaux