La pérennité de l’approvisionnement électrique de la France reste incertaine
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
17 février 2022 .
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3 min
La promesse Meilleurtaux 
Les centrales nucléaires occupent encore une place essentielle dans le mix énergétique français. Dans le contexte de la crise énergétique, qui s’est manifesté à partir du déconfinement, leurs productions devaient contribuer à assurer la continuité de l’approvisionnement des consommateurs. Mais des techniciens ont constaté des anomalies sur plusieurs réacteurs, entraînant leur arrêt.
La flambée du prix du gaz s’est répercutée sur celui de l’électricité. Les institutions responsables ont dû prendre des mesures pour stabiliser, autant que faire se peut, l’approvisionnement électrique. Les centrales nucléaires tiennent un rôle phare dans cette sécurisation de la fourniture énergétique.
Les réacteurs nucléaires sont certes utiles, mais ils présentent toujours un facteur de risque. En effet, certains d’entre eux ont été mis en arrêt dès la constatation de signe de corrosion. Il est bon de noter que cet évènement est survenu à l’approche de l’hiver, une saison qui se caractérise par une augmentation de la consommation électrique.
Une succession d’arrêt de centrales nucléaires de production d’électricité
À cause des vagues d’augmentation des prix, les consommateurs suivent avec intérêt l’évolution de la situation énergétique du pays, en ayant recours à l’estimation consommation électrique. Le parc nucléaire français, fort de ses 56 réacteurs, peut se targuer de pouvoir produire 61 GW d’électricité. Cependant, cette capacité a été perturbée à la suite de l’état d’urgence sanitaire. Si pendant l’hiver 2020, ils n’ont fourni que 48 GW, pour cet hiver, les prévisions tablent sur une forte diminution de la production : de 50 GW en février, elle peut descendre jusqu’à environ 38 GW les mois suivants.
Au départ, des vérifications ont permis de constater des anomalies dans les centrales de Civaux et Chooz. Les techniciens ont poursuivi leurs contrôles, entraînant des arrêts de réacteurs à la chaîne. Un récent recensement du parc nucléaire a permis de dénombrer neuf réacteurs en maintenance sur les 56 existants.
Important En conséquence, le fournisseur EDF prédit la plus faible production de ces 30 dernières années.
Le gestionnaire du réseau électrique national soutient toutefois qu’il maîtrise l’approvisionnement électrique, au moins durant l’hiver.
Des signes laissent présager une amélioration de la situation
En vue d’alléger la consommation électrique à la fin de l’hiver, l’exécutif prévoit diverses mesures stratégiques, comprenant la diminution de la tension, une interruption de la fourniture de certaines industries énergivores ou, le cas échéant, des coupures ciblées. Par ailleurs, il a incité les centrales à charbon à augmenter leurs activités afin de renforcer la fourniture d’électricité. Au sujet des centrales nucléaires, un calendrier de maintenance a été mis au point afin de coordonner les arrêts nécessaires et d’optimiser leur efficacité.
La consommation dépend fortement de l’intensité du froid durant l’hiver. Malgré des données thermométriques en dessous de la normale, la France n’a connu aucune température extrême en janvier. Une clémence qui devrait se poursuivre tout au long du mois de février.
Important Dans de telles conditions, la consommation électrique a toutes les chances de demeurer stable.
Cependant, le pays n’est pas à l’abri d’un brusque changement à la fin de l’hiver.
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La rédaction Meilleurtaux
