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Dépendante des livraisons de gaz russe, l’Union européenne s’implique bon gré mal gré dans la résolution de la crise qui oppose la Russie à l’Ukraine. Ce conflit risque de perturber fortement son approvisionnement énergétique. En guise de prévision, l’Europe s’appuie sur le soutien des États-Unis, qui ont étudié des plans de secours si cette hypothèse se réalise.
La crise de l’énergie qui frappe l’Europe depuis 2021 devrait se poursuivre cette année. Face à cette perspective, les gouvernements et les associations de défense des consommateurs s’activent pour aider les particuliers et les entreprises à traverser cette période difficile. En Allemagne, les ménages les plus précaires souffrent le plus de cette inflation.
Encore importateurs nets de gaz naturel liquéfié avant l’année 2014, les États-Unis deviennent en décembre le premier exportateur mondial de ce précieux combustible. Le pays devrait conforter sa position cette année, au regard des milliards investis dans les terminaux de liquéfaction et dans les gisements de gaz de schiste.
La fourniture d’électricité risque de faire défaut durant cet hiver. Face à cette situation, le gouvernement veut prendre des dispositions exceptionnelles. Grâce à un décret, il envisage de sécuriser l’approvisionnement. Il va recourir à une production électrique à forte émission de carbone. Une mesure au détriment du processus de sortie des énergies fossiles.
Le nucléaire n’est pas la seule énergie que la Commission européenne souhaite inclure dans sa taxonomie verte. Les centrales à gaz de nouvelle génération font aussi partie du lot. Le texte propose de qualifier le gaz comme énergie de transition. Cette initiative, défendue par un groupe de pays menés par l’Allemagne, est loin de faire l’unanimité.
Nyrstar, seul producteur de zinc en France, a évoqué dès novembre dernier la possibilité d’une interruption de son activité pendant deux mois, à cause de l’envolée des prix de l’électricité. Finalement, l’usine a pu poursuivre durant les premières semaines de janvier. Sa production n’en est pas moins perturbée.
La flambée des prix de l’électricité – et de l’énergie en général – continue en ce début d’année. La situation devient de plus en plus préoccupante pour les ménages et, surtout, pour les industriels. Certains sites se voient obligés de réduire leur production afin de limiter la casse. Le bouclier tarifaire de l’État vise le même objectif.
Plus les crises durent longtemps, plus les impacts se multiplieront. La hausse des prix du gaz, qui défraie la chronique depuis plusieurs mois déjà, ne fait pas exception. En Bulgarie, plusieurs agriculteurs, produisant des légumes en serre, n’arrivent plus à payer le chauffage. Beaucoup ont dû alors fermer boutique.
Le Réseau de transports d’électricité joue un rôle majeur dans la transition énergétique française. Ses investissements détermineront l’efficacité du réseau électrique dans le futur. Son premier green bond, émis en début d’année, constitue de fait une étape primordiale dans le verdissement de son activité. Ce faisant, RTE rattrape son retard sur ses concurrents européens.
La crise de l’énergie qui frappe le monde depuis l’été fait une nouvelle victime en Belgique. Le fournisseur de gaz et d’électricité Octa+, présent essentiellement à Bruxelles, a décidé de se retirer du marché depuis le 1er janvier dernier. À la suite de cette annonce, le régulateur bruxellois a retiré les licences de fourniture de l’entreprise.
La réglementation thermique 2012 ou RT2012 a pris fin au 31 décembre dernier. La norme RE2020 prend sa place depuis le 1er janvier. Le nouveau cadre apporte des changements majeurs sur les performances environnementales minimales des constructions neuves. Ces contraintes impacteront fortement les logements chauffés au gaz, appelés à disparaître progressivement.
Ces dernières années, la transition écologique de l’industrie de l’énergie s’est accélérée. Face à l’électrification des usages, les fournisseurs d’équipements et les fabricants de câbles s’attendent à une forte croissance de leurs activités dans les deux prochaines décennies. De fortes tensions au niveau des matières premières et de la planification des travaux apparaissent déjà.
À la demande du principal fournisseur local, la Bulgarie décide de relever le prix de gros du gaz depuis début janvier. Malgré cette augmentation conséquente, le gaz bulgare reste abordable par rapport à la moyenne observée sur les plateformes européennes. Le modèle d’approvisionnement du pays est à l’origine de cette nette différence.
Face aux tensions grandissantes sur la production électrique française, le gestionnaire du réseau n’écarte plus la possibilité de coupures de courant ciblées à la mi-janvier. Cette situation exceptionnelle résulte en grande partie de la faible disponibilité des centrales nucléaires et du manque d’efficacité des énergies renouvelables, dépendantes de l’ensoleillement et du vent.
La France rencontre des problèmes liés à la production d’électricité. Entre l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires, l’insuffisance de l’énergie renouvelable… les Français s’attendent au pire. RTE se prépare alors à une situation exigeant une vigilance particulière pour ce début d’année. Le gestionnaire du réseau électrique fait le nécessaire pour assurer la stabilité de l’approvisionnement.
Depuis dix ans, après le drame de Fukushima, l’Allemagne a fermement affiché son intention de sortir progressivement du nucléaire. Les derniers réacteurs seront arrêtés à la fin de l’année 2022. Mais, entre la hausse des prix du gaz et l’insuffisance des énergies renouvelables, le pays se tourne vers les combustibles fossiles, à forte émission de carbone.
L’année 2021 aura été marquée par un bond spectaculaire du cours du gaz naturel à partir de l’été. De 19 euros environ en janvier, le mégawattheure du gaz s’est échangé à plus de 187 euros peu avant Noël. Depuis ce pic historique, les prix ont commencé à baisser à un rythme plus ou moins constant.
La métallurgie constitue l’un des secteurs industriels les plus énergivores. Sans surprise, la flambée des prix du gaz et de l’électricité depuis plus d’un an touche au cœur même de l’activité des métallurgistes. Dos au mur, ces entreprises doivent réduire leur production. C’est ce qu’ont fait Nyrstar et Aluminium Dunkerque.
La crise énergétique affecte tous les pays européens depuis le milieu de l’année 2021. Depuis novembre, la situation s’est aggravée, sur fond de baisse de livraisons de gaz russe et d’indisponibilité des centrales nucléaires. En France, la question énergétique commence à ralentir l’activité des industries qui consomment beaucoup d’électricité.
L’Union européenne s’est engagée à remplir les objectifs de l’accord de Paris, dont celui consistant à atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Le chemin vers ce « net zéro » passe obligatoirement par un verdissement du système électrique du bloc. Cette transition soulève toutefois plusieurs questions et autant d’incertitudes.