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Face à l’inflation record des prix de l’énergie, les ménages les plus précaires sont ceux qui souffrent le plus. Les aides gouvernementales s’adressent donc en priorité à ces familles. En Suède, tous les consommateurs bénéficieront d’une compensation financière qui prendra la forme d’un remboursement direct ou d’un rabais sur les factures.
Six mois après l’invasion de l’Ukraine, l’Union européenne a réduit significativement ses importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie. Néanmoins, les volumes acheminés via le gazoduc Nord Stream 1 occupent toujours une place stratégique dans la consommation de plusieurs pays, surtout l’Allemagne. Et les péripéties autour de ce pipeline font fluctuer les prix.
Dans les semaines qui suivent le début de la guerre en Ukraine, les marchés de l’énergie s’emballent. Début mars, le gaz atteint même un sommet à 345 euros/MWh en séance. Après quelques mois sans agitation, le combustible bleu retrouve ces sommets vertigineux, en raison du conflit ukrainien et des conditions météorologiques défavorables.
Les énergies renouvelables pèsent de plus en plus lourd dans le mix électrique de l’Allemagne. Toutefois, plusieurs foyers sont toujours tributaires des systèmes de chauffage à gaz. Ces familles sont frappées au portefeuille par l’explosion des prix sur le marché. Sans autre alternative, elles s’en remettent au chauffage au charbon.
Même avant la crise énergétique de l’automne 2021, le prix de l’électricité en Suède est l’un des plus élevés en Europe. La situation a empiré depuis quelques mois, sous l’effet de la guerre en Ukraine notamment. Les factures énergétiques des particuliers et des entreprises s’envolent. Le gouvernement aidera les consommateurs à supporter cette charge supplémentaire.
Bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français. Mardi, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a confirmé que les consommateurs de gaz naturel qui bénéficient des tarifs réglementés d’Engie continueront de payer le même prix en septembre. Depuis le 1er octobre 2021, le bouclier tarifaire a ainsi évité une envolée des prix du gaz de 105,1% TTC.
Pour sanctionner la Russie pour l’invasion de l’Ukraine, l’Union européenne a décidé de réduire drastiquement ses importations de pétrole et de gaz russe. Les Vingt-Sept envisagent même de devenir indépendants des hydrocarbures russes d’ici 2027. Cette solidarité apparente reste fragile : la semaine dernière, Budapest confirme avoir reçu plus de gaz que prévu dans ses accords avec Moscou.
En attendant 2027, l’Union européenne continue d’acheter en Russie une part significative de ses besoins en gaz. Les livraisons s’effectuent principalement depuis les pipelines Nord Stream, Yamal et Nabucco. Mais l’Europe veut abandonner ces circuits habituels et se tourner vers le front atlantique, où un projet de gazoduc depuis le Portugal se précise.
Avant la guerre en Ukraine, l’Allemagne achètait 65 % de ses besoins en gaz en Russie. Depuis, les réductions décidées par Moscou et par Berlin affectent durement les approvisionnements en énergie du pays. Sans un effort global d’économies d’énergie outre-Rhin, le risque de pénurie de gaz cet hiver est bien réel.
Le bouclier tarifaire annoncé en automne restera actif tout au long de l’année. Ce dispositif coûte déjà plus de 20 milliards d’euros aux finances publiques. Pour combler ce trou, l’État lorgnerait sur le versement des surprofits réalisés par les producteurs d’électricité renouvelable. Ce changement d’attitude plaît moyennement aux énergéticiens.
À compter du 1er octobre, tous les importateurs de gaz en Allemagne peuvent répercuter la hausse des prix du marché sur la facture finale des consommateurs. En pratique, cela se traduit par un prélèvement supplémentaire de 2,4 centimes par kilowattheure. Ce changement alourdit évidemment le fardeau supporté par les foyers. Mais le gouvernement a trouvé la parade.
Confrontée à une vague de chaleur et de sécheresse exceptionnelle, la Chine subit une forte diminution de sa production hydroélectrique. Cette nouvelle crise énergétique oblige le pays à rationner l'électricité pour les entreprises. Ce dispositif d'urgence concerne actuellement plusieurs provinces, dont Sichuan, dans le Sud-Est.
C’était une promesse d'Emmanuel Macron pour lutter contre le réchauffement climatique. Une “large consultation” autour du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables a été lancée par Matignon, avec un objectif : 40% d'énergies renouvelables en 2030. Une annonce tombée à pic, en plein épisode caniculaire où les ménages surveillent de près le prix du kwh.
Le bouclier tarifaire sur l’énergie protège le portefeuille des ménages… mais pénalise en même temps EDF. Ce dernier vient d’annoncer une perte opérationnelle de 5,3 milliards d’euros au premier semestre. Une mesure de la loi « Pouvoir d’achat » est censée alléger le poids de ce dispositif d’urgence sur les finances de l’énergéticien.
Privée du gaz russe depuis plusieurs semaines, la France s’inquiète d’une possible pénurie d’électricité cet hiver. Pour éviter le pire, le pays autorise EDF à maintenir la production sur certains réacteurs nucléaires, malgré l’élévation des températures des fleuves sous l’effet des rejets de liquide de refroidissement des centrales en activité.
Face à l’issue incertaine de la guerre en Ukraine, plusieurs pays européens craignent toujours une pénurie d’électricité cet hiver. En France, les autorités de régulation se préparent à cette éventualité et prônent l’adoption de mesures de sobriété. L’élargissement temporaire de la définition des offres « dynamiques » par la CRE fait partie de ces dispositions exceptionnelles.
Près de six mois après, le conflit en Ukraine continue de peser sur tout le secteur énergétique européen. La situation en France est assez particulière : d’autres facteurs, liés au nucléaire, rajoutent de la pression sur les prix. Il convient de noter que ces derniers risquent d’atteindre des sommets cet hiver.
Frappée par de nombreuses sanctions occidentales visant son système financier, la Russie a répliqué rapidement. Elle exige aux pays « hostiles » de payer en roubles leurs achats de gaz. L’Union européenne a refusé cette demande. La Turquie a choisi une autre option : négocier un règlement partiel avec la monnaie russe.
En réponse aux sanctions économiques et financières de l’Occident, la Russie utilise ses livraisons de gaz pour mettre la pression sur l’UE. Ce chantage à peine voilé crée des tensions sur la sécurité d’approvisionnement en énergie en Europe. Face au risque de pénurie, les Vingt-Sept se sont accordés sur une réduction de leur consommation.
Très exposée au gaz russe, l’Allemagne souffrira amplement si la Russie décide de fermer définitivement le robinet de ses gazoducs. La première puissance économique européenne réfléchit à plusieurs alternatives. L’une d’entre elles implique la France, qui serait prête à acheminer une partie de sa consommation de l’autre côté du Rhin.