Renouvelables, nucléaire : Macron veut accélérer la cadence sur les dossiers énergétiques

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 27 septembre 2022 .
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Lors d’un déplacement pour inaugurer le premier parc éolien en mer français ce jeudi, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire accélération du calendrier énergétique. Du nucléaire à l'éolien, en passant par le solaire, le pays doit se mobiliser pour faire face aux besoins croissants en électricité.

Jeudi, à Saint-Nazaire, Emmanuel Macron a été clair sur l’urgence de bousculer les calendriers. “L'énergie est devenue une arme de guerre”, a affirmé le président de la République, selon lequel il faut aller “deux fois plus vite pour développer un projet d'énergie renouvelable”. Même son de cloche pour le nucléaire, en raison de l’augmentation des besoins en électricité du pays “de 40% d'ici 2050”,selon une estimation consommation électrique, a-t-il précisé.

Sur mer comme sur terre, il va falloir “produire plus d’électricité sur notre territoire”

La France doit rattraper ses voisins européens, selon le chef de l’Etat, qui a confirmé l'objectif d'installer une "cinquantaine de parcs éolien en mer", ainsi que de “poursuivre l'éolien sur terre". Emmanuel Macron a donné quelques leviers pour aller plus vite : “le premier pilier de l'accélération c'est la planification. Une programmation pluriannuelle de l'énergie sera soumise au Parlement. On va décliner cette stratégie nationale par filières et par géographies et concerter en amont pour pacifier les choses”.

Côté énergie solaire, l’une des pistes de développement, c’est “la libération du foncier” pour installer plus de panneaux sur les friches (bords d’autoroutes et voies ferrées), mais aussi certaines terres agricoles avec l’agrivoltaïsme. D’une manière générale, “nos besoins vont accroître massivement d’ici vingt-sept ans”, rappelle le président qui souhaite que la France produise plus d’électricité pour répondre à cette demande croissante.

Le président prône une “diversification du modèle”

La production d’énergie, cela passe aussi par la relance du nucléaire, dont les niveaux de production sont historiquement bas. “La clé du modèle, c’est la diversification”, selon Emmanuel Macron. “Le tout-ENR (énergie renouvelable) ne marche pas, le tout-nucléaire ne marche pas”, a-t-il affirmé autour d'une cinquantaine d'officiels à bord.

Ainsi, le chef de l’Etat a rappelé sa volonté d’aller “beaucoup plus vite” sur le nucléaire. Pour cela, il entend suivre “la même logique” que pour les énergies renouvelables, ce qui est possible “si on simplifie les choses”. En février, Emmanuel Macron annonçait le lancement de six nouveaux réacteurs pour 2035.