Appel & Service gratuit
Faites des économies sur votre box internet
Meilleurtaux vous accompagne dans votre déménagement
Moins connue qu’EDF, TotalEnergies, ENI ou même sa maison-mère Engie, Storengy occupe pourtant une place centrale dans le système énergétique français. Cette compagnie offre aux fournisseurs de gaz les capacités de stockage nécessaires pour conserver la précieuse molécule en attendant l’explosion de la demande en hiver. Elle entend gonfler ses capacités de stockage dans un avenir proche.
Pour mettre fin ou, au moins, atténuer la crise énergétique, la Commission européenne a émis l’idée de plafonner le prix du gaz naturel. La proposition s’appuie sur une logique simple : en fixant une limite aux prix du marché, les autorités freinent la spéculation. La proposition de Bruxelles ne fait pas l’unanimité.
Avec l’industrie lourde, l’agriculture est l’un des secteurs qui souffrent le plus de l’envolée des prix du gaz. Cette situation inflationniste pèse sur le coût des engrais, dont la fabrication repose en grande partie sur le combustible bleu. La crise énergétique devant encore durer, les agriculteurs s’apprêtent à vivre une nouvelle campagne difficile.
La flambée des prix du gaz et de l’électricité pèse lourdement sur les finances des entreprises, surtout les acteurs industriels et les opérateurs électro-intensifs. En revanche, cette inflation quasi continue fait l’affaire des énergéticiens, surtout des fournisseurs de gaz. Grâce à ces prix élevés, Engie s’attend à un exercice 2022 particulièrement rentable.
Le Bassin de Lacq renferme le plus grand gisement de gaz naturel de France. L'exploitation du précieux combustible dure depuis six décennies, mais la source se tarit progressivement. TotalEnergies et ses partenaires veulent profiter de cette transition pour « verdir » l'activité industrielle autour du site. Le GIP Chemparc pilote ce programme de décarbonation.
Même si la Russie a réduit drastiquement ses livraisons de gaz depuis le début du conflit en Ukraine, l’Europe a réussi à sécuriser son approvisionnement cet hiver. Les importations de GNL et les volumes achetés auprès d’autres fournisseurs ont comblé le vide laissé par Gazprom. En revanche, l’UE craint toujours de manquer de gaz l’année prochaine.
Face à la crise de l’énergie, la France a insisté sur la participation des consommateurs à l’effort de sobriété énergétique. L’outil Ecowatt a été créé afin d’offrir une vue d’ensemble et en temps réel des volumes d’électricité disponibles sur le réseau. Une plateforme similaire, baptisée Ecogaz, a été créée pour surveiller la consommation de gaz.
Après plusieurs mois de hausse, les prix du gaz sur le marché européen tendent à se stabiliser ces dernières semaines. Cette accalmie ne se ressent pas sur les tarifs payés par les consommateurs. La situation est loin d’être anormale : les fournisseurs prennent des précautions et privilégient les contrats à moyenne ou longue durée.
En quête d’une solution commune contre les prix élevés de l’électricité, la Commission européenne réfléchit à étendre « l’exception ibérique » à l’ensemble des pays de l’Union. Cette idée ne fait pas vraiment l’unanimité chez les Vingt-Sept. Depuis sa mise en place en Espagne et au Portugal, ce mécanisme de plafonnement divise, même au sein des consommateurs.
En attendant une solution globale et applicable sur le long terme, les tarifs réglementés du gaz naturel restent gelés en France, du moins, jusqu'au 31 décembre 2022. Ce blocage qui dure depuis un an a été salvateur pour des millions de consommateurs. Sans cette mesure, leur facture aurait pu s'envoler de près de 190 % en novembre.
Alors que l’hiver arrive à grands pas et laisse entrevoir une forte augmentation des besoins, les prix du gaz sur le marché européen refluent. Le TTF néerlandais revient même à son niveau d’avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Plusieurs facteurs expliquent ce repli, dont le commencement d’une réponse commune de l’UE face à la crise.
Lire la suite...