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En réaction à l’inflation incontrôlée qui touche les hydrocarbures, le gouvernement a gelé les Tarifs réglementés de vente du gaz depuis octobre 2021. Cette mesure exceptionnelle permet de bloquer artificiellement la hausse de la facture énergétique de millions de foyers. Sans cette protection, le prix du gaz pèserait énormément sur le budget des ménages.
Si la hausse des prix du gaz n’est pas visible sur vos factures en raison du gel décidé par le gouvernement, la Commission de régulation de l'énergie nous rappelle chaque mois la réalité du marché. Des chiffres qui ont de quoi inquiéter les consommateurs à l’approche de la fin des tarifs réglementés du gaz en 2023.
Les chiffres des six premiers mois de l’année et l’entame du second semestre donnent une meilleure visibilité sur le marché mondial du gaz. Selon l’Agence internationale de l’Énergie, la consommation de cette précieuse molécule baissera légèrement, à cause des prix élevés, du ralentissement économique et le retour aux vieilles centrales à charbon.
En grande difficulté depuis quelques mois, et avec la forte hausse des prix du gaz, le géant Uniper s’en est remis au gouvernement fédéral allemand pour sa survie. Selon la presse outre-Rhin, l’État pourrait augmenter sa participation dans la compagnie. On parle aussi d’injection de liquidités supplémentaires sous forme de prêts.
Dès le début de la crise de l’énergie en Europe, les petits fournisseurs ont peiné face à l’augmentation alarmante des prix du gaz. Des dizaines de compagnies se sont vues obligées de fermer sur le continent. Ces difficultés semblent s’étendre maintenant aux grandes entreprises. En Allemagne, le géant Uniper en appelle même à l’intervention de l’État.
La Russie a été longtemps le principal fournisseur de gaz de l’Europe. Elle a usé de sa position, pour imposer sa volonté sur ses clients. Dernièrement, elle a considérablement réduit son approvisionnement, allant jusqu’à couper les vannes pour certains pays. D’autres producteurs se sont empressés de profiter de cette situation.
Les initiatives servant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre se multiplient. Désormais, l’État interdit l’utilisation des combustibles de chauffage polluants, et ce, depuis le 1er juillet. Un porte-parole de la FF3C, qui représente les fournisseurs d’énergie hors réseaux, avance que la cadence d’extinction des chaudières au fioul s’accélère déjà.
Tout en condamnant l’invasion de l’Ukraine, les pays européens continuent d’acheter du gaz naturel auprès de la Russie. Les autres États, tels que les Pays-Bas et le Danemark, se tournent vers d’autres fournisseurs. La priorité reste la même dans toute l’Europe : remplir au maximum les réserves de gaz avant l’hiver.
Le bouclier tarifaire annoncé par le gouvernement l’automne dernier devait prendre fin le 30 juin, selon les prévisions initiales. Ce dispositif exceptionnel sera prolongé finalement de six mois supplémentaires, afin de contenir la hausse des factures énergétiques et préserver le pouvoir d’achat des Français abonnés à une offre de gaz indexée au tarif réglementé.
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