Une augmentation théorique des prix du gaz de 61,90% depuis octobre 2021
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
27 juillet 2022 .
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2 min
Si la hausse des prix du gaz n’est pas visible sur vos factures en raison du gel décidé par le gouvernement, la Commission de régulation de l'énergie nous rappelle chaque mois la réalité du marché. Des chiffres qui ont de quoi inquiéter les consommateurs à l’approche de la fin des tarifs réglementés du gaz en 2023.
Mercredi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a publié ce qu’auraient été les tarifs réglementés du gaz (TRV) en l’absence du gel décidé par le gouvernement depuis octobre 2021 jusqu’à la fin 2022. Chaque mois cette commission est chargée notamment de proposer une évolution tarifaire des TRV du gaz, qui doit ensuite être validée par le gouvernement. Face à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a mis en place depuis l’automne dernier un bouclier tarifaire pour protéger le portefeuille des ménages.
Un écart de prix vertigineux
Sans celui-ci, la CRE indique que les TRV devaient augmenter “au 1er août 2022 de 10,70% HT, soit 10,10% TTC, par rapport au barème théorique de juillet 2022”. Ce rapport indique également que “le niveau moyen des tarifs réglementés de vente au 1er août 2022 aurait été supérieur de 68,60% HT, soit 61,90% TTC par rapport au niveau en vigueur fixé au 1er octobre dernier”.
Dans le contexte actuel, les tarifs réglementés du gaz et les contrats des fournisseurs alternatifs indexés sur les TRV ménagent donc actuellement le pouvoir d’achat des consommateurs, conformément à la volonté de l’exécutif.
Une indication des prix pour le dégel prévu en 2023
Bien qu’actuellement à l’abris, ces chiffres ont de quoi alerter les particuliers dans un futur proche. Le 30 juin 2023, les TRV du gaz vont disparaître pour 2,8 millions de foyers (particuliers et copropriétés). Par ailleurs, plus de 4 millions de foyers français ont également souscrit des contrats en offre de marché indexés sur les TRV. La fin des tarifs réglementés du gaz aura donc un impact direct sur la facture de gaz d’environ 7 millions de ménages. En moyenne, selon la Commission de régulation de l'énergie, elle atteint 1 481 euros par an chez Engie et 170 euros si l’abonné ne se chauffe pas au gaz.
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La rédaction Meilleurtaux