Les réserves du gisement de gaz naturel découvert par la Turquie sont estimées à 320 milliards de mètres cubes
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
9 septembre 2020 .
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2 min
La Turquie déclare avoir réalisé une importante découverte de gisement de gaz naturel en mer noire à une distance de près de 100 miles marins au nord du pays.
D’après les dires de son président Recep Tayyip Erdogan, les réserves de ce gisement sont estimées à 320 milliards de mètres cubes, et pourraient couvrir les besoins de la Turquie pour dix années de suite.
À noter que les consommations annuelles en gaz naturel de la Turquie se chiffrent aux environs de 50 milliards mètres cubes. La découverte de ce gisement lui permet d’être moins dépendant de l’importation. En effet, le pays achète une grande partie du gaz, dont il a besoin auprès de la Russie.
Les opérations vont être accélérées
Après la découverte de ce gisement de gaz, le président Erdogan a déclaré que
Les opérations vont être accélérées et l’exploitation pourra débuter dès 2023.
D’autre part, la Turquie multiplie les explorations en Méditerranée, à la recherche de nouvelles ressources.
Ses navires de recherche sismiques sillonnent ainsi des zones revendiquées par la Grèce et le Chypre, engendrant des tensions en Méditerranée orientale.
ImportantSelon le rapport d’un cabinet spécialisé, cette zone qui s’étend des eaux territoriales israéliennes jusqu’à celles de la Libye pourrait contenir jusqu’à 1 900 milliards de mètres cubes de gaz.
Si ces réserves importantes sont exploitées, l’offre de gaz naturel va sûrement abonder, entraînant une vive concurrence sur le marché.
Il va sans dire que cette situation profiterait aux consommateurs, lesquels pourront choisir l’offre du fournisseur gaz qui correspondra à leurs attentes (prix compétitif et/ou meilleur service clientèle).
Une occasion de s’affranchir de la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie
Pour la Turquie, pouvoir exploiter les riches gisements de gaz naturel en mer noire lui permettra de s’affranchir de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Ses dirigeants sont alors plus que décidés à poursuivre leurs quêtes, quitte à menacer la paix dans la Méditerranée orientale.
À noter que cette zone maritime compte plusieurs gisements qui ne sont pas encore entrés en production, à part celui de Léviathan au large des côtes israéliennes.
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La rédaction Meilleurtaux