Une nouvelle découverte vient renforcer la volonté de la Turquie à devenir un acteur de poids en matière d’exploitation d’énergie
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
1 novembre 2020 .
Temps de lecture :
3 min
La promesse Meilleurtaux 
Une fois de plus, le sujet sur l’exploitation du gaz naturel de la Turquie revient sur le tapis. Ce, depuis que le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé une nouvelle concernant le gisement découvert cet été par le pays dans les profondeurs de la Mer Noire, alors que la question sur sa présence en Mer Méditerranée continue de faire parler d’elle.
Réduire d’une façon significative sa dépendance aux importations d’hydrocarbure et figurer en tête de liste des acteurs majeurs dans la production énergétique lors d’un comparatif énergie, c’est l’objectif que la Turquie s’est fixée d’atteindre ces dernières années. Ce, en choisissant comme levier principal le gaz naturel qui devrait l’aider à y parvenir dans les meilleurs délais.
Une volonté qui n’a fait que se renforcer dernièrement depuis que la nation a décidé de redoubler d’efforts dans l’exploitation des gisements en zones maritimes en se concentrant essentiellement sur la Mer Méditerranée et la Mer Noire qui n’ont pas arrêté de faire parler d’elles depuis des mois.
La Turquie lorgne sur l’immense gisement de la Méditerranée orientale
Dans le cadre de sa stratégie d’exploitation de gaz naturel, la Turquie lorgne depuis un moment sur la Méditerranée orientale où une immense réserve a été découverte récemment.
Une bonne nouvelle pour la nation, sauf que cet intérêt soudain n’a pas manqué de susciter la tension auprès des nombreux pays limitrophes qui se croient également dans le droit d’exploiter ce gisement. Raison pour laquelle, ces derniers ont opté pour la mise en place de protocoles d’accord permettant d’en partager les exploitations et permettre à un journaliste spécialisé sur ce sujet de dire que :
Le gaz a un effet pacificateur !
Ce, en prenant en compte le fait que :
L’Israël et le Liban, qui ne sont pas les meilleurs amis du monde, entament également des négociations. La Grèce a déjà signé ou est sur le point de signer une série d’accords avec l’Italie, l’Egypte, Chypre pour fixer les lignes de démarcations afin de solidifier ses zones économiques, et aussi rassurer ses partenaires.
Une initiative que la Turquie n’est pas encore près de suivre étant donné qu’elle a décidé de faire cavalier seul en poursuivant ses recherches dans les eaux revendiquées par la Grèce en y envoyant tout récemment l’un de ses navires. Une décision que les États-Unis et l’Union Européenne ont vu d’un mauvais œil.
La Mer Noire plus prometteuse que prévu
À part l’immense réserve de gaz naturel de la Mer Méditerranée, la Turquie a également jeté son dévolu sur la Mer Noire renfermant en ces entrailles 320 milliards de mètres de cube de cette source d’énergie si l’on croit l’annonce faite par le pays en août dernier.
Mais aux dernières nouvelles, tout indique que cette zone maritime est plus prometteuse que prévu selon le Président turc, Recep Tayyip Erdogan informant à la date du 17 octobre 2020 que :
Il y a 85 milliards de mètres cubes supplémentaires.
Recep Tayyip Erdogan
Ce qui ramène à 405 milliards de mètres cubes, la capacité finale de ce gisement qu’Ankara entend exploiter dès 2023.
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La rédaction Meilleurtaux
