Une mauvaise nouvelle se profile pour les clients d’Engie encore rattaché aux tarifs réglementés de vente du gaz
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
16 juillet 2020 .
Temps de lecture :
3 min
Une mauvaise nouvelle se profile pour les clients d’Engie encore rattachés aux tarifs réglementés de vente du gaz. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre la Commission de régulation de l’énergie qui a récemment fait valoir que cette catégorie de clientèle habituée à la baisse des TRV depuis des mois devrait s’attendre à une tendance haussière pour le reste de l’année.
Depuis janvier 2019 et durant le premier semestre de cette année, les quelque 4 millions de ménages encore liés au contrat TRV sont habitués à profiter de la baisse de tarifs en ce qui concerne leur consommation de gaz. Mais d’après la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ils auront désormais à faire face à un retournement de situation.
À travers un comparatif Gaz, la CRE a en effet découvert que les prix de marché actuels laissent entrevoir une croissance tarifaire non négligeable et qui devrait s’accentuer durant le second semestre de 2020. Une évolution qui, d’après ce régulateur, devrait être maintenue à bonne distance dans la mesure où le pouvoir public venait à adopter le mécanisme de lissage qui a déjà fait ses preuves la saison précédente.
Une augmentation des TRV du gaz se profile
Les prix de marché actuels laissent anticiper de fortes hausses des tarifs réglementés de vente jusqu’à la fin de l’année 2020 après la forte baisse du 1er juillet 2020.
C’est de cette façon que la CRE voit l’évolution des TRV du gaz pour le second semestre de cette année. Tout cela pour dire que les foyers rattachés à ce type de contrat auprès d’Engie devront désormais s’attendre à une hausse tarifaire, alors qu’ils sont habitués à une tendance baissière depuis des mois.
Dans les détails, la Commission a ainsi précisé que cette croissance se fera remarquer à partir d’août avec une hausse de 0,7% pour continuer dans ce sens en septembre et octobre avec respectivement 1,7% et 4% à leur actif. Mais puisqu’il s’agit encore que d’une prévision, l’on peut conclure que rien n’est encore définitif en notant que dans ce domaine, la crise engendrée par le coronavirus joue un rôle majeur dans la variation des prix.
Pour illustrer l’on peut d’ailleurs en exemple le fait que depuis son apparition, cette épidémie a entrainé une chute de 4 euros par mégawattheures du tarif du gaz naturel en Europe. Un effondrement qui devrait atteindre la barre des 10 euros d’ici décembre.
Le pire peut être évité
Comme susmentionnée, la CRE anticipe une baisse des prix des TRV qui devrait estimer à 4,6% en juillet prochain. Tout cela pour dire que pour cette saison, il s’agit de la dernière tendance allant dans ce sens puisque la croissance sera au rendez-vous à partir du mois d’août.
Ainsi, tout indique que la facture risque d’être salée si l’on tient compte des estimations du régulateur de l’énergie qui pense cependant qu’il est possible d’éviter le pire dans l’optique où l’exécutif venait à remettre sur le tapis la solution adoptée en 2019 pour limiter l’ampleur de l’évolution tarifaire.
Concrètement, la Commission propose l’annulation de la baisse prévue en juillet pour permettre à l’État de modérer les éventuels accroissements pour le reste de l’année en précisant dans un communiqué que :
Si le gouvernement souhaite restreindre l’ampleur de ces évolutions, un mécanisme de lissage similaire à celui de l’année dernière pourrait être mis en place.
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La rédaction Meilleurtaux