Le GNL : le carburant du futur
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
16 juillet 2020 .
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2 min
La transition énergétique ne se limite pas seulement au trafic routier. Le transport maritime est également un grand consommateur de carburants d’origine fossiles, d’où l’urgence de trouver rapidement une alternative viable. À l’heure actuelle, le gaz naturel liquéfié (GNL) est la piste la plus probante, mais sa production demeure coûteuse et des efforts restent à fournir.
Un carburant à faible émission de gaz à effet de serre
Comme il apparait compliqué de faire fonctionner les navires et autres paquebots avec des moteurs électriques, le GNL se pose, à ce jour, comme la solution la plus pérenne pour diminuer de manière significative les émissions de particules polluantes.
Important Le premier avantage de ce gaz est qu’il ne rejette pratiquement aucune particule polluante dans l’atmosphère ou dans la mer. Et, par rapport à un moteur classique (marchant au diesel), l’émission de gaz à effet de serre est réduite de 80 %.
L’Organisation maritime internationale (OMI) croit beaucoup en cette solution et s’est déjà fixé un objectif à atteindre à l’horizon 2050. L’organisation s’est donné trente ans pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre de toute la flotte française, des canots motorisés aux bateaux de croisière.
Par ailleurs, le GNL est aujourd’hui le seul carburant propre disponible immédiatement. La distribution est notamment assurée par le fournisseur de gaz Total, lequel dispose du plus grand navire d’approvisionnement au monde. Total emboîte ainsi le pas à Engie, lequel s’est fait construire son tout premier navire d’approvisionnement de GNL en 2017.
Le bio GNL, un gaz encore plus propre
Aujourd’hui, une version plus propre du GNL a été mise au point. Avec une émission de gaz à effet de serre encore plus réduite que son homologue classique, le bio GNL devrait, selon toute vraisemblance être la solution définitive adoptée, mais son coût de production élevé constitue un véritable frein. L’OMI s’est néanmoins risqué à fixer un objectif : celui de faire rouler 10 % de la flotte maritime au bio GNL d’ici 2030.
L’autre défi majeur sera de faire en sorte que les moteurs des bateaux puissent s’adapter à ces changements de carburants, sans avoir à opérer d’immenses transformations mécaniques. Pour le passage du GNL classique au bio GNL, le problème ne devrait pas se poser.
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La rédaction Meilleurtaux