La France ne veut plus dépendre du gaz russe et aider la population française
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
24 mars 2022 .
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3 min
Le chef de l’État a fixé depuis plusieurs mois un objectif ambitieux pour le pays : ne plus dépendre du gaz russe d’ici 2027. Les procédures nécessaires pour atteindre cet objectif ont été évoquées à l’occasion de la conférence de presse de la ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et de l’énergie Barbara Pompili le 16 mars dernier.
La volonté de l’État de ne plus dépendre du gaz russe
Barbara Pompili, la ministre de la Transition Ecologique a rappelé que le chef de l’État souhaitait ne plus dépendre du gaz russe. À cet effet, elle a évoqué un projet de loi qui crée une autorité chargée d’élaborer la stratégie nationale d’énergie et d’évaluer la capacité des installations nucléaires en France. Ce projet de loi comprendrait également un comité d’experts pour étudier les conditions d’exploitation de l’énergie nucléaire.
À cet effet, elle a évoqué un projet de loi permettant l’élaboration de la stratégie nationale d’énergie et l’évaluation de la capacité des installations nucléaires en France. Ce projet de loi comprendrait également un comité d’experts pour étudier les conditions d’exploitation de l’énergie nucléaire.
Le projet de loi, qui devrait être examiné au Parlement la fin de l’année, prévoit également la création d’un comité d’experts chargé d’étudier les conditions d’exploitation de l’énergie nucléaire.
Fin des aides liées à l'installation d'une chaudière à gaz
Le gouvernement va supprimer, à partir du 1er janvier 2023, les aides accordées pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz. Cette mesure vise à mettre fin à la dépendance énergétique de la France vis-à-vis du gaz russe.
Cette mesure s’applique aux chaudières neuves et aux chaudières existantes à l’achat ou à la rénovation qui utilisent du gaz comme carburant principal. L’aide est accordée sous forme d’une prime - dont le montant varie en fonction du type d’installation - et/ou d’un crédit d’impôt pour les particuliers. La ministre considère que les ménages, même modestes, feront des économies en combinant l'aide MaPrimeRénov' avec les certificats d'économie d'énergie (CEE) obtenus auprès de leurs fournisseurs.
Une aide complémentaire aux particuliers
Pour équiper leur logement de chauffage, Barbara Pompili a proposé aux particuliers une aide complémentaire de 1000 euros pour les aider à s’équiper d’un chauffage plus efficace. Une aide qui sera la bienvenue pour le tarif gaz des Français.
La ministre a présenté un dispositif qui donne la possibilité aux ménages d’accéder à un crédit d’impôt pour l’achat de matériel de chauffage. Le montant de l’aide est progressif et varie en fonction du type d’installation choisi.
Ce dispositif s’applique aux quatre types d’installation suivants :
- celle qui est intégrée dans la maison pour les logements neufs ou existants à l’achat ou à la rénovation ;
- celle dont la production de chaleur est détournée pour chauffer l’eau sanitaire pour les ménages qui utilisent ce type de chauffage ;
- les chauffe-eau électriques et thermiques indépendants, sans production d’eau chaude mais avec un ballon électrique, par exemple ;
- les pompes à chaleur géothermiques (PAC) dont la puissance inférieure ou égale à 5 kW.
Un comité sera chargé de fixer le montant de l’aide et des conditions de son attribution.
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La rédaction Meilleurtaux