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Le 4 octobre dernier, Vladimir Poutine a annoncé que la Russie pourrait vendre plus de gaz à l’Europe sur demande de ses partenaires. Fournissant plus de 30 % des besoins des États membres de l’UE, le pays des Tsars ne s’identifie pas comme responsable de l’envolée des tarifs du gaz sur le marché. Selon le Kremlin, cette crise ne serait pas survenue si l’Union avait signé des contrats à long terme avec la Russie.
Le gel du prix du gaz annoncé par le premier ministre entrera en vigueur le 1er novembre prochain. Bien que cette mesure rassure quelque peu les consommateurs, son application laisse les fournisseurs perplexes.
Pendant que la France réclame avec 6 autres pays européens l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte, de son côté, l’Allemagne avec le soutien d’autres membres de l’Union européenne multiplie les actions de lobbying pour exclure cette énergie. En revanche, ces derniers font pression sur Bruxelles pour favoriser le gaz.
Certains usagers auront donc été plus malchanceux que d’autres. Il s’agit notamment des abonnés ayant souscrit un contrat de gaz au tarif réglementé. En effet, depuis le début de l’année, les TRV ont connu plusieurs augmentations importantes. Depuis juillet dernier, il ne se passe pas un mois sans que le tarif ne soit révisé à la hausse.
L’Allemagne a connu en septembre dernier la plus forte hausse des prix à la consommation depuis 1993. En effet, comparé à la même période de l’année dernière, ils ont progressé de +4,1 %. Selon Destatis, l’Institut fédéral de la statistique allemand, cette situation résulte d’une série d’éléments inflationnistes, dont la flambée des prix de l’énergie, le bouleversement des chaînes d’approvisionnement dans le secteur industriel et le retour de la TVA à son taux normal depuis le début de cette année, après une réduction temporaire en 2020.
Le gouvernement britannique ambitionne de se passer définitivement du charbon pour son système électrique d’ici trois ans et de s’affranchir totalement des énergies fossiles d’ici 2035, comme l’a récemment expliqué Boris Johnson dans une interview. Mais l’explosion des prix du gaz depuis le début de l’année risque de contrecarrer ce plan.
Voilà depuis début 2021 que le prix du gaz et de l’électricité a amorcé son ascension. Et d’après le contexte actuel, tout indique qu’il n’est pas près d’appuyer sur la pédale des freins, alors qu’il a d’ores et déjà atteint un niveau inquiétant pour les consommateurs. De quoi inciter le gouvernement à adopter une mesure pour le ralentir dans son élan.
Face à l’envolée des prix de l’énergie au Royaume-Uni depuis quelques semaines, Londres a affirmé que le pays s’est fixé comme objectif de décarboner totalement la production d’électricité d’ici 2035. Le gouvernement britannique veut ainsi réduire sa dépendance aux énergies fossiles, et surtout de ne plus subir la volatilité du prix du gaz et du pétrole.
Les pays européens subissent l’envolée des tarifs du gaz depuis le début de cette année. En France, après avoir enregistré une augmentation de +8,7 % en septembre, ils ont encore progressé de +12,6 % au 1er octobre 2021. Il s’agit de la plus forte hausse constatée depuis 2006.
La demande sur le marché de gros du gaz naturel explose, tandis que le niveau des exportations par les pays producteurs a chuté. Et la tension sur le marché du GNL profite à la Russie. Cette dernière avance comme solution à la crise l’utilisation du gazoduc controversé Nord Stream 2. Autrement dit, le Kremlin accepte d’augmenter ses exportations à la seule condition que l’Union européenne lève son opposition à l’entrée en service de ce pipeline.
En Chine, les périodes difficiles ont tendance à se succéder. Après celle de l’épidémie du coronavirus qui n’a pas encore complètement tiré sa révérence, c’est maintenant une crise économique qui se profile à l’horizon selon les observateurs constatant les impacts de la crise énergétique secouant le pays depuis plusieurs semaines.
Depuis la libéralisation du marché de l’énergie, de plus en plus de fournisseurs proposent des offres de gaz en France. Si la libéralisation vise à limiter l’envolée des prix, force est de constater que les tarifs du gaz ont bondi de +67 % depuis 2008.
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