Flambée du prix du gaz : l’impact n’est pas le même pour tous les ménages
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
21 octobre 2021 .
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2 min
Certains usagers auront donc été plus malchanceux que d’autres. Il s’agit notamment des abonnés ayant souscrit un contrat de gaz au tarif réglementé. En effet, depuis le début de l’année, les TRV ont connu plusieurs augmentations importantes. Depuis juillet dernier, il ne se passe pas un mois sans que le tarif ne soit révisé à la hausse.
La note commence à être très salée
Depuis le début de l’année, le tarif gaz réglementé n’a eu de cesse d’évoluer à la hausse, mais une nette accélération a été constatée lors des quatre derniers mois.
Important Depuis juillet dernier, une augmentation plus ou moins importante des prix est observée à chaque début du mois (+10 % en juillet, +5,3 % en aout, +7,9 % en septembre et +12,6 % en octobre). Au cumul, en 2021, le prix du gaz réglementé aura grimpé de +59 %.
Pour rappel, ce type de tarification est en vigueur chez Engie ainsi que chez d’autres fournisseurs, tels que Gaz de Bordeaux ou encore Énergies de Strasbourg. En tout, ce sont près de 3 millions d’a bonnés qui doivent supporter directement cette flambée.
De manière indirecte, certains ménages qui ont choisi des offres à prix variables subissent aussi l’inflation des tarifs réglementés puisque leurs fournisseurs indexent leur prix sur le tarif réglementé, s’arrangeant de proposer un prix juste en dessous de ce fameux tarif. Cette fois, le nombre d’abonnés concernés s’élève à 1,9 million.
Les 5 millions d’abonnés concernés directement et indirectement par le tarif réglementé devront prendre leur mal en patience, en attendant la disparition de celui-ci d’ici juillet 2023. Ils devront alors migrer vers une offre à prix fixe (5,5 millions d’abonnés ont opté pour ce type de contrat).
À noter que cela ne leur préservera pas des hausses de prix, mais leur permettra de gagner un sursis. Une fois leur contrat actuel arrivé à expiration, ils devront accepter les nouveaux tarifs qui, eux, sont calqués sur les prix déjà élevés.
Attention à la facture du chauffage
En toute logique, les ménages qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson ne vont pas ressentir de la même manière la hausse des prix comparé à ceux qui s’en servent pour chauffer leur résidence.
Ces derniers, qui représentent à peu près 25 % des 10,5 millions d’abonnés, s’attendent déjà à un hiver plus rigoureux qu’à l’accoutumée, le coup de froid touchant surtout le portefeuille.
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La rédaction Meilleurtaux