Taxonomie verte en Europe : le gaz et le nucléaire au cœur des discussions
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
4 avril 2022 .
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2 min
Pendant que la France réclame avec 6 autres pays européens l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte, de son côté, l’Allemagne avec le soutien d’autres membres de l’Union européenne multiplie les actions de lobbying pour exclure cette énergie. En revanche, ces derniers font pression sur Bruxelles pour favoriser le gaz.
Alors qu’il émet 8 fois plus de carbone par kilowattheure que le nucléaire, le gaz naturel est considéré comme un combustible de transition pour l’Allemagne. D’autant plus que ce pays mise sur l’entrée en service du gazoduc Nord Stream 2, lequel lui confèrera un avantage majeur sur les autres pays européens.
Il faudrait trouver un compromis
La Commission devra trouver un compromis entre les deux camps.
Important Pour y parvenir, elle pourrait inclure le nucléaire dans la taxonomie en s’appuyant sur les résultats des études scientifiques qui tendent à démontrer que cette énergie n’émet pas de CO2.
En contrepartie, le gaz serait considéré comme une énergie de transition, et de ce fait, éligible aux investissements verts. Néanmoins, Bruxelles a émis certaines conditions pour cette énergie fossile : le gaz naturel ne devrait servir qu’en tant que solution de transition dans la production d’énergie renouvelable.
Avec la flambée actuelle du prix du gaz naturel, la priorité des consommateurs est de limiter la hausse de leurs factures d’énergie. Il est possible de réaliser des économies en changeant de fournisseur de gaz.
D’ailleurs, le changement de fournisseur d’énergie est gratuit et peut se faire à tout moment.
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Un nouvel acte délégué avant fin 2021 ?
Pour l’instant, Bruxelles n’a pas d’avis tranché sur l’inclusion de ces deux filières énergétiques dans la taxonomie. Les pays membres de l’UE devront ainsi patienter pour connaître sa décision. Selon certaines sources, celle-ci serait communiquée dans un nouvel acte délégué avant fin 2021.
De leur côté, les ONG environnementales dénoncent le lobbying des secteurs gaziers et nucléaires auprès de la Commission.
Ne faisant pas partie des énergies vertes, le gaz naturel et le nucléaire ne devraient pas bénéficier du financement durable de l’UE, insistent ces organisations.
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La rédaction Meilleurtaux