Égypte : deux stations de traitement de GNL reprennent du service
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
3 juin 2021 .
Temps de lecture :
2 min
Idku et Damiette sont de nouveau opérationnels. En effet, après huit ans d’arrêt, les deux sites égyptiens d’exploitation de GNL viennent d’être remis en marche. Les autorités espèrent que cet investissement pourra rapidement porter ses fruits et que l’exportation sera de nouveau envisageable.
L’Égypte mise à nouveau sur le gaz naturel
L’Égypte semble de nouveau convaincue que le gaz naturel reste actuellement indispensable. Il fut un temps où le pays semblait ne plus trop y croire, allant même jusqu’à mettre à l’arrêt, en 2013, les sites d’exploitation Idku et Damiette.
ImportantCherchant aujourd’hui à faire honneur à son statut de deuxième plus gros fournisseur gaz à l’échelle continentale derrière l’Algérie, le pays va remettre en marche les deux sites mis à l’arrêt et ainsi répondre à une demande qu’il commençait à ne plus pouvoir satisfaire.
En effet, en mettant à l’arrêt ces deux sites, l’Égypte a, en toute logique, vu sa production diminuer alors que, de par l’augmentation rapide de la population, la demande a progressé de manière significative. Le pays n’a eu d’autre choix que de procéder à des importations.
La situation s’est quelque peu arrangée depuis 2018, puisque le pays parvenait à couvrir les besoins en gaz de la population. Cependant, l’Égypte nourrit de plus grandes ambitions et aspire à devenir un haut lieu de la production de cette énergie et même de pouvoir en faire le commerce à l’international.
Nouveau gisement, nouvelles opportunités
Le regain de motivation n’est pas arrivé par hasard. En effet, lors de la dernière décennie, de nombreux nouveaux gisements ont été découverts. Si ces derniers étaient exploités convenablement, l’Égypte pourrait accroître sa capacité de production de 110 %.
D’où la nécessité de remettre en service les sites d’exploitation. Rien que sur le site de Zohr qui a été découvert en 2017, 30 trillions de mètres cubes de gaz sont enfouis dans le sous-sol et il faudra des centres pour réceptionner et traiter toute cette denrée. À noter que c’est la découverte de ce gisement qui a permis à l’Égypte de ne plus être dépendante du gaz importé.
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La rédaction Meilleurtaux