Appel & Service gratuit
Faites des économies sur votre box internet
Meilleurtaux vous accompagne dans votre déménagement
Dépassées par l’envolée des prix de l’énergie depuis quelques mois, les autorités européennes tentent de s’attaquer à la source du problème. En effet, Bruxelles envisage notamment de plafonner les revenus des producteurs d’énergie qui n’utilisent pas du gaz naturel. Ce projet, bien qu’ambitieux, pourrait pénaliser les exploitants de barrages hydrauliques.
Si l’Italie, la Grèce, l’Irlande et la Hongrie programment une sortie progressive du charbon pour les 10 prochaines années, en privilégiant la production d’électricité à partir du gaz naturel, 7 autres pays européens envisagent de faire tourner leurs centrales à charbon jusqu’en 2030. Il s’agit de la Pologne, la Bulgarie, la Slovénie, la Roumanie, la République tchèque, la Croatie et l’Allemagne.
Si certains pays comme l’Australie, les États-Unis et l’Inde ont accéléré le développement de l’électricité issue de l’énergie solaire en 2019, une centaine d’autres ne sont pas encore prêts à abandonner le charbon. Certes, la production d’énergies renouvelables a connu une hausse ces dernières années, mais le charbon tient toujours la première place en termes de capacité (2 089 GW). Celle de l’énergie solaire reste limitée à 651 GW et l’éolien à 644 GW. Le gaz et l’hydraulique occupent la seconde et la troisième place avec respectivement 1 812 GW et 1 160 GW.
Avec ses nombreux bureaux et surtout ses centres de données, Google fait partie des plus grands consommateurs d’électricité. Qu’à cela ne tienne, sensible aux problèmes climatiques actuels, le célèbre moteur de recherche s’engage à réduire de manière drastique son empreinte carbone, et ce, en alimentant ses installations – qui tournent en permanence – avec de l’électricité verte.
Le rapport du Statistisches Bundesamt (office allemand de la statistique) fait état d’une hausse considérable de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’outre-Rhin au cours du premier semestre de cette année. En effet, les énergies d’origine éolienne et solaire ont fourni plus de la moitié de l’électricité consommée en Allemagne au cours de cette période.
Les consommateurs français font aujourd’hui figure de privilégiés pour ce qui est du prix de l’électricité, comparé aux autres citoyens européens. Mais jusqu’en 2009, ils jouissaient d’une situation encore plus favorable. À partir de 2010, ils ont vu leurs factures grimper de manière régulière, en grande partie à cause des taxes. Coïncidence ou pas, cette période correspond aussi à l’ouverture du marché aux acteurs privés.
La production d’électricité verte en Europe et aux États-Unis a connu une hausse remarquable au cours des six premiers mois de l’année. L’arrêt des activités économiques a entraîné une réduction de la demande énergétique, et de ce fait, une baisse de la part de production électrique d’origine nucléaire et fossile.
Au plus fort de la canicule, les climatiseurs ont tourné à plein régime en Californie, aux États-Unis. Ceci a conduit à une forte hausse de la consommation d’électricité. Et alors que le vent a cessé de souffler, les fournisseurs d’électricité solaire et éolienne ont été contraints de suspendre momentanément leur production. Cette situation inédite amène à s’interroger sur le bien-fondé d’un système énergétique reposant de plus en plus sur les énergies renouvelables.
D’après Alberto Salvo, enseignant à l’université des arts et des sciences sociales de l’Université nationale de Singapour (NUS), lorsque la qualité de l’air ambiant et la consommation d’électricité par les particuliers sont étroitement liées. La pollution du premier entraîne une augmentation de la demande en électricité, et inversement.