Énergie propre : Google fait un pari très audacieux
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
22 septembre 2020 .
Temps de lecture :
3 min
Avec ses nombreux bureaux et surtout ses centres de données, Google fait partie des plus grands consommateurs d’électricité. Qu’à cela ne tienne, sensible aux problèmes climatiques actuels, le célèbre moteur de recherche s’engage à réduire de manière drastique son empreinte carbone, et ce, en alimentant ses installations – qui tournent en permanence – avec de l’électricité verte.
Zéro émission d’ici 2030
La volonté de Google de verdir ses bureaux et centres de données représente un pari audacieux et risqué. Mais par ce geste, le géant américain veut montrer l’exemple, faisant prendre conscience de l’enjeu aux différents gouvernements des pays du monde ainsi qu’aux entreprises.
L’urgence climatique exige aujourd’hui des actions concrètes.
Important Et même si l’empreinte carbone de Google est neutre depuis 2007, l’entreprise passée sous la houlette d’Alphabet Inc. veut aller encore plus loin et ambitionne de ne plus émettre aucun gaz à effet de serre d’ici 2030.
Pour rappel, Google avait déjà alimenté la majeure partie de ses installations (à 62 %) par de l’électricité produite via une source renouvelable (éolienne, panneaux solaires), mais ces efforts-là ne servaient qu’à compenser les émissions des outils encore polluants que l’entreprise a en sa possession, notamment à Singapour où seulement 3 % de la structure est alimentée par de l’électricité verte.
Désormais, la firme ne veut plus compenser. Elle s’est fixé comme objectif d’atteindre le « zéro émission ». La compensation a été imposée aux différentes industries qui ne peuvent pas encore se passer de l’électricité produite avec des énergies fossiles, mais Google s’impose à elle-même une nouvelle ligne de conduite, à savoir abandonner totalement les sources d’énergie jugées trop polluantes (charbon et gaz).
Les autres géants ne tirent pas vraiment dans la même direction
Google tire la sonnette d’alarme en rappelant que d’ici seulement quelques années, si les comportements ne changent pas, la Terre deviendra littéralement un enfer, avec la multiplication des sècheresses et des feux de forêt, entre autres.
Le point de vue est partagé par les autres géants du numérique, notamment les entreprises rivales telles que Microsoft ou Amazon, à la seule différence que ces dernières n’ont pas l’intention d’adopter une solution aussi extrême que celle de Google. Autrement dit, ces entreprises ne sont pas encore prêtes à renoncer totalement aux énergies fossiles.
Quant à Google, si le projet est couronné de succès et en cas de surplus dans la production, elle souhaite approvisionner à hauteur de 5 gigawatts des fournisseurs locaux. Ainsi, lorsque les ménages environnants utiliseront un comparateur électricité, il y a des chances qu’ils profitent de l’énergie produite par le célèbre moteur de recherche.
Enfin, Google ambitionne d’étendre son programme à d’autres pays, le tout en concluant des partenariats avec les différents gouvernements.
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La rédaction Meilleurtaux