La CRE prépare la hausse des tarifs d’électricité applicable entre 2021 et 2024
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
30 octobre 2020 .
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3 min
Les pouvoirs publics visent une forte hausse de la production d’électricité renouvelable (EnR) entre 2021 et 2024 afin d’atteindre les objectifs de transition énergétique. À ce titre, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) travaille avec les acteurs du marché de l’électricité pour déterminer les futures augmentations tarifaires.
Augmentation de 4,2 % du TURPE
Dans le cadre de la transition énergétique, la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) a interrogé Enedis, qui assure la distribution d’électricité et RTE, en charge de son acheminement, afin de fixer les hausses des tarifs pour les quatre prochaines années. Ces derniers ont ainsi communiqué une estimation de leurs charges de fonctionnement et d’approvisionnement, mais également l’évolution de l’utilisation de leurs réseaux.
Important Il en ressort que le TURPE, qui rémunère ces acteurs, va connaître une croissance annuelle de 4,2 % sur la période concernée.
La CRE explique que
Sur les 15 prochaines années, Enedis va investir 69 milliards d’euros dans la modernisation des infrastructures actuelles.
Ces opérations sont essentielles pour
Accélérer la transition écologique dans l’Hexagone et accroître la production d’énergie renouvelable.
Bien qu’un relèvement soit par conséquent inévitable, la Commission s’engage à ce qu’elle soit la plus faible possible.
Elle estime ainsi que
La prise en compte des réévaluations incontournables entraînera une révision des tarifs d’électricité de +1,4 % par an en moyenne.
Impact de la hausse tarifaire sur la facture d’électricité des Français
Important En parallèle, la CRE anticipe une croissance des puissances souscrites, d’autant qu’Enedis mise sur une progression de 0,9 % par an du nombre d’abonnés entre 2021 et 204 par rapport au triennat 2017-2019.
Cependant, les volumes transportés ne devraient pas être plus importants. En effet, d’après la Commission,
La multiplicité des sites et l’essor de la mobilité électrique seront compensés par une consommation amoindrie.
Celle-ci résultera elle-même de la démocratisation de l’autoconsommation et des efforts entrepris en matière de gestion de la demande énergétique.
Le calcul de la revalorisation tarifaire doit également intégrer d’autres paramètres, notamment les conséquences de la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19. Une dernière consultation a commencé le 14 octobre dernier et doit prendre fin le 20 novembre. Si le Conseil supérieur de l’Énergie (CSE) valide ce nouveau tarif, la date d’application est fixée au 1er août 2021.
Concernant l’impact sur le montant de la facture des particuliers, Le Figaro parle de 50 euros annuels, mais en fonction de la politique de chaque fournisseur électricité, des disparités sont attendues.
Les ménages devront faire jouer la concurrence pour bénéficier des meilleures offres.
De son côté, la CRE prévoit une majoration de la dépense pour chaque consommateur de 13 euros à 23 euros entre 2021 et 2024.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux