Engie développe une nouvelle technique de production de biométhane
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
4 décembre 2020 .
Temps de lecture :
2 min
Ayant fixé comme objectif de fournir exclusivement du biométhane à ses clients en 2050, Engie a mis au point un nouveau procédé de production permettant d’obtenir un excellent rendement. Le groupe va ainsi diversifier leurs ressources de méthanisation : en plus des déchets organiques issus des résidus agricoles et des effluents d’élevage, les matériaux contenant de la lignocellulose comme les débris de bois et résidus forestiers, les vieux meubles ou encore les papiers non recyclés pourront désormais servir pour la production de biogaz.
De l’autre côté de l’Atlantique, la ville de San Francisco vient également d’annoncer l’interdiction de l’usage du GNL dans tous les bâtiments neufs et en construction, sauf pour les cuisines de restaurant.
Aucune émission de gaz toxique
Cette nouvelle méthode de production de biométhane n’entraîne aucune émission de gaz toxique
Alessandra Barba
Affirme Alessandra Barba, la responsable du laboratoire biomasse du premier fournisseur gaz naturel en France.
Le gaz vert issu de ce procédé peut être injecté directement dans le réseau de gaz ou servir de carburant pour les véhicules non polluants,
Alessandra Barba
Rajoute-t-elle.
À la fin du processus, on obtient également un peu de cendres
Alessandra Barba
Selon son explication.
Important Les résultats forts concluants obtenus lors des essais (aux environs de 80 %) ont encouragé Engie à investir massivement dans ce projet.
La production industrielle de biométhane avec ce procédé débuterait d’ici 3 ans afin d’assurer l’atteinte de l’objectif en 2050 (fournir exclusivement du gaz vert à ses clients). D’ici là, le nombre de foyers pouvant bénéficier de gaz renouvelable, produit à proximité, va progresser au fil des mois.
À San Francisco, l’électricité verte remplacera le GNL
Important Outre-Atlantique, la ville américaine a décidé d’imposer l’électricité verte dans toutes les nouvelles constructions. Ceci s’applique à tous les logements et locaux tertiaires, à l’exception des cuisines de restaurant.
Ambitionnant de se convertir complètement à l’énergie verte en 2030, la ville prévoit l’extension progressive de cette mesure aux bâtiments anciens.
Un plan de modernisation des logements anciens est déjà en gestation : celui-ci intègre des mesures visant à remplacer le GNL par des sources d’énergie renouvelables pour la cuisson et le chauffage.
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La rédaction Meilleurtaux