La Chambre africaine de l’énergie veut promouvoir la consommation de GNL dans le continent
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
11 décembre 2020 .
Temps de lecture :
2 min
L’abondance de l’offre de gaz naturel sur les marchés internationaux a entraîné un repli des prix depuis le début de cette année. Avec la pandémie de covid-19 et la persistance de la crise sanitaire, la demande reste faible.
Néanmoins, dans son rapport Africa Energy Outlook 2021, la Chambre africaine de l’énergie table sur une hausse de la production du GNL pour l’année prochaine. Elle compte ainsi profiter de la faiblesse des prix pour promouvoir la consommation de gaz naturel dans le continent.
Le besoin de décarbonisation et d’industrialisation constitue en effet une opportunité pour la relance de la production gazière en Afrique, mais pour cela, il faut pouvoir limiter le torchage de gaz et le rejet à l’atmosphère associé à l’exploitation du pétrole brut.
La faiblesse des prix du GNL peut profiter aux producteurs africains
Si le prix du GNL se maintient à son niveau actuel en 2021, les producteurs africains devraient se concentrer davantage sur les marchés intérieurs.
ImportantLes besoins existent bel et bien dans le continent étant donné que la part du gaz naturel dans le mix énergétique ne cesse de croître ces dernières années. Sans compter que cette énergie est de plus en plus utilisée dans le secteur industriel pour remplacer les produits pétroliers plus polluants.
Mais pour favoriser la consommation domestique, il faut que le tarif gaz soit plus avantageux que celui des autres énergies fossiles.
L’augmentation de la production se présente ainsi comme la stratégie la plus adaptée
précise la Chambre africaine de l’énergie.
À noter toutefois que les prévisions de l’Outlook 2021 tablent sur un rebond des prix entre 2023 et 2025, lequel aura pour origine un équilibre serré du gaz naturel liquéfié.
Une opportunité pour réduire l’émission de CO2 dans le continent africain
L’utilisation de réserves de gaz naturel en Afrique à bon escient permettra au continent de réduire la quantité de CO2 émis par baril de pétrole produit. En effet, celle-ci s’élève à 31 kg par baril à cause des opérations de torchage de gaz.
Outre cela, le continent pourrait attirer de nombreux investisseurs internationaux qui souhaitent financer des projets d’exploitation d’énergies plus propres.
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La rédaction Meilleurtaux