Un nouveau fournisseur d’électricité perd son autorisation de vente d’énergie
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
7 février 2022 .
Temps de lecture :
3 min
Le fournisseur d’électricité Bulb n’est plus autorisé à vendre de l’énergie en France, d’après un arrêté publié récemment. La filiale de Simple Energy avait déjà annoncé, deux jours avant cette décision, la suspension de ses activités en France à cause de la hausse fulgurante des prix de l’énergie de gros.
En France, un certain nombre de fournisseurs d’énergie ont beaucoup souffert de la hausse des prix de l’électricité de gros. Ils sont nombreux à avoir fermé leurs portes l’an dernier en raison de la crise énergétique. Concernant la société Bulb, elle avait déjà décidé de cesser son activité. Mais, le fournisseur d’énergie verte britannique s’est vu suspendre son autorisation de vente avant de fermer définitivement ses portes.
Il convient de savoir par ailleurs qu’en France, certains fournisseurs ont décidé d’arrêter, d’autres ont trouvé de quoi faire porter ce fardeau à leurs clients. Des mesures gouvernementales ont été prises pour remédier à la situation.
Les fournisseurs français en difficulté
En Grande-Bretagne, pas moins de 28 sur une cinquantaine de fournisseurs ont mis la clé sous la porte courant 2021, d’après les chiffres de l’Ofgem. À l’origine de cette situation : la hausse des prix de l’électricité précédée par une envolée des tarifs du gaz. Simple Energy, maison-mère de Bulb, et 7e fournisseur britannique, a été placé sous administration judiciaire au mois de novembre dernier. Cette crise touchant également la France, Bulb n’a eu d’autres choix que de suspendre ses activités. L’entreprise avait annoncé le transfert de ses clients vers EDF directement au tarif réglementé sans simulation EDF pour éviter la coupure. La vente d’énergie lui a été interdite deux jours après son annonce.
La filiale britannique n’est pas le seul fournisseur alternatif à être en mauvaise posture. En liquidation judiciaire, Hydroption a connu le même sort début décembre. Et E.Leclerc énergies avait également décidé de cesser ses activités le 31 octobre dernier. Un coup dur pour un marché qui représente 28,1 % du marché résidentiel fin septembre 2021, d’après la Commission de régulation de l’énergie.
Des fournisseurs peu honnêtes et les mesures gouvernementales qui en découlent
Certains fournisseurs ont choisi la voie de la malhonnêteté pour garder la tête hors de l’eau pendant cette crise. Quatre d’entre eux ont été assignés par CLCV, l’association de consommateurs pour pratiques trompeuses. En guise d’exemple, ils ont mis une offre indexée sur le tarif réglementé de vente sur les variations du marché de gros, sans avoir obtenu le consentement des consommateurs qui risquent de voir leurs factures s’envoler avec la hausse fulgurante des prix.
Mais, des mesures gouvernementales ont été prises pour éviter ce type de pratiques trompeuses. Pour que la crise impacte moins les consommateurs, une hausse des prix du tarif réglementé de vente est prévue au cours du mois de février. Elle sera plafonnée à 4 %.
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La rédaction Meilleurtaux