Énergies renouvelables : la position du gouvernement interroge
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
15 juin 2021 .
Temps de lecture :
2 min

Les acteurs de la filière électricité verte semblent dans le flou concernant la politique du gouvernement en la matière. En effet, ces derniers pointent du doigt les nombreuses contradictions entre les paroles et les actions de l’exécutif. Ils s’insurgent notamment contre la prochaine réforme des tarifs d’achat applicable à la production photovoltaïque.
De nombreuses promesses
Plus que jamais, le gouvernement manifeste son soutien au secteur de l’énergie renouvelable, une des pierres angulaires de la transition énergétique dont il a fait un des objectifs prioritaires.
Très récemment, par la voix de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le gouvernement réitérait sa détermination à épauler les acteurs de la filière « énergie verte » et rappelait à quel point l’éolien et le solaire sont désormais vitaux.
Pour développer davantage ces deux filières et dans l’optique d’atteindre les objectifs préalablement fixés, le gouvernement a promis de débloquer une enveloppe de 120 milliards d’euros. Barbara Pompili a d’ailleurs rassuré les acteurs sur le fait que ce montant sera maintenu en dépit de la prochaine réforme prévue sur les tarifs accordés aux parcs photovoltaïques.
Des acteurs dubitatifs
Important Malgré les discours qui se veulent rassurants, la position du gouvernement suscite le doute chez les acteurs de la filière. La lenteur administrative dans l’attribution des autorisations par les différentes préfectures fait partie des couacs rencontrés par ces derniers.
Selon les professionnels de l’électricité verte, le gouvernement ferait preuve de « schizophrénie », ses actions étant en contradiction avec ses promesses.
L’urgence climatique préconise l’abandon dans les plus brefs délais de l’usage des énergies fossiles dans la production d’électricité. Mais le retard accumulé sur le développement des énergies renouvelables remet tout en cause.
Ceci aura également une répercussion sur les ménages et les entreprises. Au moment de procéder à une estimation consommation électrique, les consommateurs risquent de tomber sur un montant conséquent. L’électricité décarbonée est en effet chère à produire alors que l’offre sera loin de couvrir la demande.
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La rédaction Meilleurtaux