L’EDF pressé de faire avancer ses projets nucléaires au Royaume-Uni
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
9 juillet 2021 .
Temps de lecture :
2 min
Si EDF doit encore patienter jusqu’en 2023 pour achever le déploiement de ses six réacteurs nucléaires EPR en France, il sollicite l’aide du gouvernement britannique pour pouvoir lancer la construction de deux EPR dans le centre nucléaire de Sizewell, dans le Suffolk (Angleterre). L’énergéticien français attend le feu vert du Parlement britannique à l’adoption des dispositions législatives portant sur le montage financier du projet estimé à 20 milliards d’euros.
Ne garder qu’une petite partie du capital de la future centrale de Sizewell
EDF ne compte garder qu’une petite partie du capital de la future centrale de Sizewell. Pour encourager les investisseurs à racheter le reste du capital, il veille à apporter plus de détails sur la rentabilité du projet et donc sur le montage financier.
Important L’énergéticien français envisage en outre de construire deux autres EPR à Hinkley Point en même temps que les deux à Sizewell. Son objectif est de préserver le dynamisme de la filière nucléaire britannique et empêcher qu’un délai trop long entre les deux chantiers ne porte préjudice aux compétences.
À cause de la crise sanitaire, Hinkley Point a pris six mois de retard. Le projet était également une perte pour EDF qui, en plus de son surendettement, doit prendre en charge 66,5 % des coûts de construction. Pour éviter que le même scénario ne se reproduise à Sizewell, il a négocié un nouveau modèle de financement avec Londres.
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Devenir « L’Arabie saoudite de l’éolien en mer »
De son côté, le gouvernement britannique a intérêt à accélérer ces chantiers. Le Royaume-Uni compte en effet réduire ses émissions de CO2 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Pour l’heure, son électricité est produite à 43 % à partir d’énergie fossile. Pour remplir ses objectifs, le Royaume-Uni souhaite devenir « L’Arabie saoudite de l’éolien en mer », comme l’a souligné son premier ministre Boris Johnson.
Pour y parvenir, il devra compter sur une base de production électrique stable et non intermittente des centrales nucléaires.
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La rédaction Meilleurtaux