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Trois semaines après le début de l’invasion russe sur l’Ukraine, les cours du gaz dans le monde peinent à retrouver un semblant de stabilité. Ils évoluent au gré des sanctions et des mesures de rétorsion décidées par l’UE ou par la Russie. Pris entre deux feux, les consommateurs particuliers et professionnels s’impatientent.
La guerre en Ukraine trouble les marchés de l’énergie en Europe. Les pressions haussières sont omniprésentes sur le pétrole brut et le gaz naturel, deux matières premières dont la Russie contrôle une grande partie des réserves connues. Le pays de Vladimir Poutine assure d’ailleurs 40 % des besoins annuels en gaz de l’Europe, instituant de facto une situation de dépendance à laquelle les 27 tentent de s’extirper. En France, le gouvernement a anticipé ces tensions avec le « bouclier tarifaire ». Ce gel des prix ne s’applique pas aux entreprises, pourtant exposées aux hausses de prix en raison de leur consommation élevée.
L’estimation consommation gaz d’une entreprise industrielle est sans commune mesure avec celle d’un ménage. Aluminium Dunkerque, le principal producteur d’aluminium de France, affiche une puissance installée de 450 MW et consomme jusqu’à 4 TWh d’électricité par an. Sa production annuelle s’élève à 285 000 tonnes. Sachant que le coût de l’électricité du pays dépend souvent du coût de production de la dernière centrale appelée pour équilibrer le réseau, la fluctuation des prix du gaz naturel pèse lourd sur les finances des entreprises industrielles. Pour alléger ces charges, l’État a instauré une série de mesures, dont la réduction de la taxe principale sur l’électricité.
Ce coup de pouce donne lieu à une réduction de 22 euros/MWh d’électricité consommée. Les entreprises dites électro-intensives bénéficient également de facilités de trésorerie, pour compenser la hausse des prix de l’électricité. En revanche, aucune aide similaire n’a été annoncée pour le gaz.
Pourtant, une bonne partie des entreprises abonnées au chauffage collectif – fonctionnant au gaz – ont renouvelé leur contrat fin 2021, au moment même où les prix du gaz titillent les sommets en Europe. Après ces renouvellements, les premières factures font déjà apparaître un bond de 200 à 300 % en un an, un surcoût qui sera difficile à supporter pour la majorité des entreprises.
Dans ce contexte difficile, les indices rassurants se font rares. À défaut d’obtenir des aides exceptionnelles de l’État, les entreprises peuvent se tourner vers les contrats à long terme pour atténuer l’impact de la hausse des prix. Fin février, les contrats pour 2024 se vendent à 48 euros/MWh. Les abonnements pour 2023 se négocient à 80 euros/MWh.
L’accès à ces contrats est toutefois réservé à des entreprises capables de s’engager sur du long terme, une condition réalisable par quelques enseignes seulement. Les sociétés qui y sont exclues n’ont d’autre choix que de naviguer à vue et s’adapter à la forte volatilité des prix sur le marché. Certaines compagnies ont décidé de réduire leur production, pour limiter les pertes liées à l’envolée des prix du gaz.
Cette situation risque de durer encore quelques mois, en fonction de l’évolution du conflit en Ukraine. Une chose est sûre, du moins pour le moment : la Russie s’est engagée à ne pas couper le gaz aux Européens. Du côté de Bercy, l’idée d’un soutien financier aux entreprises est toujours sur la table. Le gouvernement a déjà provisionné 1,2 milliard d’euros dans le budget 2022 au titre des aides énergétiques aux particuliers. La facture finale pourrait être beaucoup plus élevée si l’État devait aussi sauver les entreprises en cas de dégradation de la situation sécuritaire en Europe.
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