Une part des Français fait face au prix exorbitant du gaz
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
4 mars 2022 .
Temps de lecture :
3 min
Face à la crise énergétique bouleversant l’Europe, la France a rapidement réagi. Des mesures de protection des consommateurs ont été mises en place, afin d’en limiter les effets sur divers acteurs économiques. Cependant, une partie de sa population, dont beaucoup figurent parmi les plus démunis, en a été exclue.
De la même manière que plusieurs pays européens, la France a été victime de sa forte dépendance envers le gaz. Au sortir du confinement, la demande a considérablement augmenté afin de répondre aux impératifs de la reprise massive des activités économiques. En conséquence, le prix de ce précieux combustible a connu une flambée sans précédent.
Depuis octobre 2021, le gouvernement français a décidé de bloquer ce prix en faveur des consommateurs. Toutefois, cette mesure ne semble toucher que la partie des contribuables s’abonnant directement au gaz. Elle ne prend pas en compte les nombreux ménages vivants dans des logements en copropriété ou dans les HLM.
Les lacunes des mesures gouvernementales
Sur les sites comparatif gaz, le prix du combustible fossile n’a cessé d’évoluer. Un phénomène freiné dans son élan par le gel des tarifs que le gouvernement a instauré. Cependant, des milliers de ménages ne pas figurent pas dans la liste des bénéficiaires, à savoir les personnes logeant dans de HLM ou dans des propriétés où le chauffage est collectif.
Or, les HLM sont réputés abriter une population faisant partie des plus démunis. Un récent témoignage d’un particulier habitant ce type d’immeuble fait état d’une facturation de gaz s’élevant à 120 euros, alors qu’auparavant, elle était de 76 euros. Face à une telle situation, l’association consommation logement cadre de vie (CLCV) interpelle sur la précarité de cette tranche de la population. Pour cette dernière, le chauffage est devenu hors de prix.
Une extension du bouclier tarifaire
La révélation sur le sort des citoyens vivant dans les HLM et dans des logements en copropriété a créé un remous et une forte polémique. Une situation qui a provoqué l’incompréhension chez la partie de la population concernée.
Les habitants des HLM peinent à comprendre pourquoi les logements privés profitent du gel des tarifs, alors qu’eux, dans les logements sociaux, n’en bénéficient pas. Leur situation précaire est un facteur limitant d’ores et déjà leur capacité à s’acquitter leurs factures.
Durant la mi-février, l’exécutif a fait part de sa décision au sujet de cette inégalité. La jouissance du bouclier tarifaire, impliquant un gel des prix du gaz, est étendue vers les 5 millions de foyers du parc social et des logements en copropriété, sans avoir besoin d’enclencher des démarches procédurales. Cependant, il convient de noter que cette tranche de la population ne bénéficiera pas du chèque énergie.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux