Britishvolt lève 1,7 milliard de livres pour sa gigafactory
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
10 février 2022 .
Temps de lecture :
3 min
L’économie de demain reposera beaucoup sur l’électricité, surtout le secteur du transport. Les industriels anticipent déjà cette transition et construisent des méga-usines de production de batteries. C’est le cas de Britishvolt, dans le projet de gigafactory située à Blyth, qui vient de conclure une impressionnante levée de fonds auprès du gouvernement britannique et d’investisseurs privés.
Presque tous les constructeurs automobiles mènent aujourd’hui des travaux de R&D dans le domaine des batteries du futur et de la propulsion à hydrogène, entre autres. Grâce à ces recherches, l’électrification du transport routier s’accélère.
La perspective d’une interdiction des véhicules thermiques dès 2035 met la pression sur l’industrie. Les investisseurs, convaincus du potentiel de l’électrique, s’intéressent de plus en plus à ce secteur. Le succès du dernier tour de table de Britishvolt en est la preuve. L’équipementier vient d’annoncer la levée de près de 2 milliards de livres pour construire une méga-usine de composants de batteries au nord-est de l’Angleterre.
Une forte concentration de gigafactories en Angleterre
Signe du virage électrique adopté par les constructeurs, les usines de fabrication de batteries se multiplient en Europe. En France, des projets gigantesques menés par Toyota, entre autres, redynamiseront la région Hauts-de-France dans les prochaines années. Ces projets tiennent compte de l’électrification de l’économie, une prévision commune à toute estimation consommation électrique en Europe et dans le reste du monde.
De l’autre côté de la Manche, les projets d’usines de batteries attirent également les investisseurs. L’été dernier, Nissan a officialisé la construction d’une gigafactory près de son usine de Sunderland. Le constructeur nippon s’associera avec Envision AESC, une compagnie chinoise, dans le cadre de ce projet d’une capacité estimée à 38 GW.
Important Les deux firmes injecteront jusqu’à 1 milliard de livres dans cette usine, qui créera 6 200 emplois.
Outre Nissan, d’autres constructeurs se calent sur l’objectif du pays d’atteindre la neutralité carbone en 2050. À la différence des pays européens, le Royaume-Uni prévoit la fin des ventes de nouvelles voitures diesel ou essence à l’horizon 2030. Le pays se fixe donc comme priorité de renforcer ses capacités de production de batteries.
Important À ce titre, la région des West Midlands, au centre de l’Angleterre, accueillera également un autre projet d’usine de batteries près de Coventry.
Un investissement total de 2,5 milliards de livres est attendu pour ce site. La population locale profitera entre autres, des 6 000 emplois créés par l’usine et ses partenaires.
Des composants de batteries pour 300 000 voitures
L’usine de Britishvolt, prévue s’installer au nord de Newcastle, est la plus récente à faire parler d’elle en Angleterre. Ce projet vient d’obtenir 1,7 milliard de livres auprès du gouvernement britannique et auprès de fonds privés, tels que le gestionnaire d’actifs Abrdn et Tritax.
Le gouvernement britannique aurait contribué à hauteur de 100 millions d’euros dans ce tour de table. Le site en question produira des composants pour batteries, suffisants pour équiper 300 000 voitures chaque année. Selon les prévisions de Britishvolt, cette méga-usine de 30 GW commencera sa production en 2023 ou 2024. Le porteur du projet espère créer 5000 emplois indirects et 3 000 emplois directs grâce à cette usine.
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La rédaction Meilleurtaux