L’esprit de Noël à l’épreuve des prix élevés de l’électricité
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
7 décembre 2022 .
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3 min
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- Publié le par Meilleurtaux Energie
Chaque année, les illuminations des avenues, des maisons et des jardins font partie des rituels indissociables des semaines qui précèdent Noël. Cette tradition survivra-t-elle aux prix exorbitants de l’électricité en 2022 ? Plusieurs communes ont déjà renoncé à ces éclairages festifs. En revanche, d’autres municipalités et des particuliers s’obstinent à entretenir l’esprit de Noël.
- Malgré les prix exorbitants de l’électricité, des municipalités et des particuliers veulent tout de même entretenir l’esprit de Noël.
- Toutefois, certaines municipalités, comme Béthune et Quimperlé, ont déjà décidé de renoncer aux éclairages de Noël.
- Ceux qui choisissent de maintenir les illuminations, comme Strasbourg, Bordeaux et Limoges, ont au moins raccourci la durée et les horaires d’éclairage.
Les illuminations de Noël sont une tradition pluriséculaire qui a évolué au même rythme que les matériels et les procédés d’éclairage électrique. Aux jeux de lumières constituées de becs de gaz de H.W Diek ont succédé les constellations d’ampoules électriques incandescentes de Thomas Edison. Ces dernières années, les LED, moins énergivores et plus aisées à contrôler, ont pris le relais. Malgré cette évolution, ce rituel des fêtes de fin d’années coûte cher sur le plan énergétique. Selon les ménages, le surcoût peut atteindre 200 euros sur la facture mensuelle. Le coût additionnel pourrait être encore plus élevé cette année.
Des illuminations maintenues mais légèrement modifiées
Afin de réduire la consommation d’énergie de 10 % ou plus d’ici la fin 2023, l’État appelle les collectivités et les citoyens à adopter des mesures de sobriété énergétique. Un vaste plan, auquel participent plusieurs compagnies, a été dévoilé par le gouvernement. Plusieurs pratiques sont mentionnées dans ce plan, dont la diminution de la température de chauffage dans les bureaux et bâtiments publics et l’optimisation de l’éclairage public. Ces efforts devraient faire gagner quelque pourcentage en moins sur la facture énergétique finale, une économie loin d’être négligeable compte tenu du prix du kwh ces dernières semaines.
Dans le même esprit, plusieurs municipalités ont d’ores et déjà renoncé aux éclairages festifs de Noël, comme Quimperlé, dans le Finistère, et Béthune, dans le Pas-de-Calais. Les communes qui maintiennent ces illuminations ont décidé d’aménager les horaires. À Strasbourg, la durée et les horaires d’éclairage ont été raccourcis. Limoges et Bordeaux ont pris des dispositions similaires,
ImportantEn réduisant le nombre de points lumineux et en privilégiant les guirlandes constituées de 100 % d’ampoules à LED.
On retrouve ce même élan de solidarité chez les particuliers qui n’ont pas renoncé à leurs illuminations cette année.
Des irréductibles qui tiennent à leurs guirlandes de Noël
Tout en reconnaissant la nécessité d’économiser de l’énergie cet hiver, plusieurs ménages refusent de faire l’impasse sur leurs traditionnels éclairages de Noël. Les journalistes d’une chaîne d’information ont rencontré quelques-uns de ces irréductibles le mois dernier. Toutes les familles qu’elle a rencontrées partagent le même point de vue : crise énergétique ou pas, elles feront tout pour entretenir la flamme de Noël cette année .
Dans « La Maison du Père Noël » du couple Bauer en Gironde, 35 000 points lumineux embelliront la crèche, le petit train et la grande roue installés dans le jardin. L’année dernière, Rosy et Robert Bauer ont émerveillé plus de 20 000 visiteurs avec leurs éclairages de Noël. Le couple n’en attend pas moins cette année. Pour ces deux retraités,
ImportantLa charge supplémentaire sur la facture du mois ne les empêchera pas de faire plaisir à tous les visiteurs.
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