Les petits fournisseurs alternatifs se partagent 2 % du marché de l’électricité en France
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
20 avril 2021 .
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2 min
Sept ans après la libéralisation du marché de l’électricité, EDF demeure le leader du secteur. En effet, le fournisseur historique détient jusqu’ici 70 % de parts de marché sur le segment résidentiel et plus de la moitié sur celui des entreprises. Le groupe se partage 98 % du marché avec Engie, Total Direct et ENI, ce qui ne laisse qu’une maigre part pour les autres fournisseurs alternatifs.
La situation est apparemment déplorable pour les petits acteurs privés, mais ceux-ci n’envisagent pas d’abandonner la partie en misant sur l’augmentation du nombre de clients qui quittent EDF. En effet, ce dernier perd 100 000 abonnés par mois selon certains de ses concurrents.
Il est vrai que quelques-uns ont préféré céder leurs activités et leurs portefeuilles à de plus importantes compagnies d’électricité, mais la plupart adoptent une attitude d’attentisme et explorent de nouvelles perspectives de croissance.
Hausse du nombre d’arrivants sur le marché
Le nombre d’arrivants sur le marché de l’électricité français ne cesse de croître au fil des mois. Parmi les nouveaux concurrents d’EDF figurent des sociétés européennes, mais aussi des acteurs locaux.
Important Les marges se rétrécissent ainsi pour les fournisseurs alternatifs, d’autant plus qu’il leur faut atteindre 200 000 clients pour couvrir les coûts d’exploitation. Une opération difficile à réussir à moins d’avoir pu récolter un fonds suffisant pour mener une campagne marketing et commerciale active.
La présence de plusieurs fournisseurs alternatifs profite toutefois aux consommateurs, lesquels peuvent faire jouer la concurrence et choisir les offres qui correspondent le mieux à leurs besoins. D’ailleurs, avec notre comparatif électricité, il est facile d’accéder aux offres les plus avantageuses.
La fusion ne devrait être envisagée qu’en dernier recours
Même si les petits fournisseurs alternatifs peinent à gagner une modeste part de marché, ils affichent un optimisme raisonné. Pour la majorité d’entre eux, la fusion ne devrait être envisagée qu’en dernier recours. D’autant plus que le marché français représente 30 milliards d’euros de volume d’affaires et ils croient pouvoir séduire les clients d’EDF qui quittent le tarif bleu.
Selon les courtiers,
La consolidation du secteur électricité ne devrait vraiment démarrer que lorsque la part du fournisseur historique descend en dessous du 50 %.
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La rédaction Meilleurtaux