Neoen annonce la mise en place d’une ferme photovoltaïque à Plessis-Pâté
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
5 juillet 2021 .
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2 min
100 000 panneaux solaires vont être installés sur l’ancienne base 217, qui fourniront 50GWh par an, équivalant à la consommation moyenne de 20.000 habitants.
Neoen promet une production de 50 GWh par an
Une ferme photovoltaïque, aménagée sur 32 hectares sur l’ancienne base militaire 217, va être installée à Plessis-Pâté (Essonne), après Morangis.
Important Neoen, une des références françaises dans la production d’énergie 100% renouvelable, va y implanter 100 000 panneaux solaires qui vont fournir 50GWh par an d’après une estimation consommation électrique, équivalant à quatre ou cinq fois la consommation annuelle de la population de cette commune… ou à 10 % de la consommation annuelle de la communauté d'agglomération Cœur-d’Essonne.
Un appel d’offres du ministère des Armées a été lancé afin d’accroître le volume de production électrique d’origine solaire sur le plan national. De plus, ce département a prévu de mettre à disposition, jusqu’à fin 2022, 2000 hectares pour tous les projets s’y rapportant.
Des panneaux solaires en faveur de l’environnement
Sylvain Tanguy, maire de Plessis-Pâté, a posé quelques clauses préalables relatives à ce projet.
- Primo, la possibilité de promouvoir l’éco-pâturage sous les panneaux solaires, avec la participation d’un éleveur local.
- Ensuite, que les panneaux soient issus d’une filière de production non chinoise, avec la garantie d’un bilan environnemental positif.
Selon les explications de Sylvain Tanguy,
Dans le secteur de l’énergie solaire, on ne se focalise pas seulement sur la productivité énergétique, mais aussi sur l’énergie grise, c’est-à-dire celle utilisée dans la transformation des composants et matériaux. Ainsi, si les panneaux utilisés présentent un excellent bilan écologique et une espérance de vie d’une trentaine d’années, la durée d’amortissement de l’énergie grise s’en retrouve écourtée.
Sylvain Tanguy
D’autres réalisations focalisées sur la préservation de l’environnement sont déjà mises en place sur cette ancienne base 217, comme la Ferme de l’Envol et l’agriculture bio à grande échelle. Aussi, cette nouvelle entreprise embrasse parfaitement la politique écologique des élus de l’agglo Cœur-d’Essonne.
Actuellement, l’Armée exploite encore une partie de cette ancienne base aérienne 217, à travers l'Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) situé à Plessis-Pâté.
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La rédaction Meilleurtaux