La production de biogaz bat son plein
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
18 janvier 2021 .
Temps de lecture :
2 min
La promesse Meilleurtaux 
La course aux énergies renouvelables se fait de plus en plus pressante, en grande partie à cause de l’urgence climatique. En 2020, la production et l’exploitation du biogaz ont connu un essor considérable. Mais la motivation des producteurs n’est pas vraiment due à une conscience écologique, mais plutôt une réaction à la prochaine réduction du prix de rachat du gaz naturel.
Profiter encore un peu avant que les prix ne chutent
Alors que la production de gaz naturel, au même titre que toutes les autres énergies renouvelables, est encouragée par le gouvernement, ce dernier cherche également à réduire le budget qui y est consacré et cela passe, inéluctablement, par une révision à la baisse du prix de rachat du biogaz auprès des producteurs.
ImportantLa réduction n’étant pas encore entrée en vigueur – elle le sera en décembre, les producteurs ont accéléré leur exploitation afin de continuer à profiter du tarif actuel. Ceci a eu pour effet de doper la capacité de production. 201 sites de production de méthane issu des ordures ménagères et autres détritus organiques ont ainsi été raccordés au réseau fournisseur gaz.
En termes de rajout de capacité, 2020 fait figure d’année « record ». Par rapport à 2019, l’augmentation de capacité s’élève à +56 %, avec une production annuelle qui avait atteint les 3,6 térawattheures (TWh).
À titre de comparaison, en 2014, cette production n’excédait pas les 0,1 TWh, soit la même capacité depuis 2011. La véritable accélération a eu lieu en 2015, année où la capacité est passée à 0,4 TWh.
Vendre sa production au GRDF : bonne affaire ou pas ?
La production de biogaz intéresse tout particulièrement les agriculteurs, au vu de la quantité de déchets organiques qu’ils peuvent emmagasiner.
De plus, depuis l’adoption du droit à l’injection, la vente de la production est facilitée puisque le producteur peut être directement raccordé au réseau du GRDF (Gaz réseau distribution France).
Cela dit, ce raccordement pourrait poser problème et ne pas être financièrement intéressant si l’exploitation de l’agriculteur s’avère être trop éloignée des tuyaux du GRDF.
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La rédaction Meilleurtaux
