La production américaine de pétrole et de gaz naturel ne relèvera la tête qu’en 2022 selon les prévisions de l’EIA
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
25 février 2021 .
Temps de lecture :
3 min
L’EIA ou Agence internationale de l’énergie a récemment rendu publics un rapport portant sur l’évolution du marché américain en matière de production de pétrole et de gaz naturel. L’occasion qui a permis à l’organisme de faire savoir que dans ce domaine, le pays devrait attendre jusqu’en 2022 avant de retrouver ses marques.
Pour les États-Unis, le titre de numéro un mondial de la production de gaz naturel et de pétrole n’est pas une raison suffisante pour ne pas enregistrer de mauvaises performances en faisant référence à la tendance baissière enregistrée en 2020 dans ce domaine.
Une situation que le pays devrait encore supporter cette année si l’on croit les dernières prévisions de l’Agence internationale de l’énergie estimant que la période d’exercice de 2021 pourrait bien emprunter la même voie pour ces sources d’énergie issues de l’hydrocarbure non conventionnel.
Une autre manière pour l’EIA de dire qu’il s’agit là d’une deuxième année consécutive de baisse qui n’est pas près de redresser la barre qu’à partir de 2022.
La tendance sera encore à la baisse
Aux yeux de l’EIA, la tendance sera encore à la baisse pour les États-Unis en matière de production d’hydrocarbures non conventionnels.
Pour arriver à une conclusion aussi peu encourageante, l’Agence a procédé à un comparatif gaz lui permettant de découvrir que par rapport aux années records de 2018 et de 2019, 2020 a enregistré une baisse de 2% s’expliquant essentiellement à travers les contextes difficiles liés à l’épidémie du coronavirus. Tout cela pour en venir au fait que 2021 aura encore à subir le même sort avec un recul attendu de 2%.
Situation pareille en ce qui concerne la production américaine d’or noir enregistrant 11,3 millions de barils par jour (Mb/j) en 2020. En baisse de plus d’un million de barils par rapport en 2019 à 12,2 Mb/j. À l’EIA d’en expliquer la raison :
Cette baisse résulte d’un déclin de l’activité de forage lié aux faibles prix du pétrole.
Ainsi, l’Agence estime que 2021 sera également logé sous la même enseigne avec 200 000 barils par jour de moins par rapport l’année dernière pour s’établir à 11,1 Mb/j.
2022 serait la bonne
À fond dans ses estimations, l’EIA ne s’est pas contenté de prédire l’avenir pour la saison 2021, l’Agence a aussi touché un mot en ce qui concerne la période d’exercice de 2022 qui serait la bonne selon ses analystes qui sont confiants concernant leurs prévisions en prenant compte de différents paramètres. Dans ce sens, Francis Perrin, directeur de recherche à l’IRIS a tenu à faire savoir que :
La projection est un art difficile, en particulier dans une période aussi troublée et incertaine du fait de la pandémie de Covid 19, mais ces projections sont raisonnables sur la base des estimations/projections actuelles en matière de croissance économique et de prix du pétrole.
Ainsi, la production américaine pourrait s’attendre à des résultats positifs avec :
- Une croissance de 2% en 2022 pour le gaz naturel avec une remontée de la production à 97,6 milliards de pieds cubes par jour ;
- 11,5 Mb/j avec un prix du baril de WTI proche de 50 dollars pour le pétrole.
D’ici là, la nation devrait se contenter de contempler la hausse d’environ 1 Mb/j au niveau mondial en ce qui concerne le pétrole.
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La rédaction Meilleurtaux