Le gisement de gaz de l’océan Indien très convoité
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
22 février 2021 .
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2 min
L’océan Indien est actuellement au cœur de l’actualité dans le monde de l’énergie, notamment dans celui du gaz naturel. Des côtes tanzaniennes et mozambicaines jusqu’aux territoires maritimes malgaches, ainsi que sous l’archipel des Seychelles, le volume total de gaz dans cette zone avoisine celui de la mer du Nord et du Golfe persique.
Une précieuse réserve de combustibles énergétiques
Les études menées par les experts rapportent la présence de gaz sous le canal de Mozambique. Compte tenu des besoins croissants en énergie et l’importance du recours à des combustibles moins polluants, l’intérêt porté au gisement de gaz de l’océan Indien n’est pas étonnant.
ImportantSelon les estimations, la réserve abrite environ 441,1 mille milliards de mètres cubes de gaz naturel, ainsi que du gaz naturel liquide estimé à 13,77 milliards de barils. Un volume qui se rapproche de la quantité disponible dans la mer du Nord et le Golfe persique.
Une partie de cette richesse est déjà exploitée dans le golfe du Mozambique. En 2019, la Tanzanie a signé un accord avec le Canada pour l’exploitation de cette ressource et de mines d’or. La production ayant dépassé les prévisions, la firme concessionnaire, Barrick Gold, a dû octroyer 16 % de ses actions au gouvernement. Le trésor tanzanien encaisse en plus 50 % des revenus de l’exploitation des gisements d’or.
Au bord du conflit
La crise liée à la pandémie de coronavirus a tiré vers le bas la consommation mondiale de gaz et du pétrole, et par conséquent les cours du marché. Les pétroliers et fournisseurs de gaz ont pourtant réalisé d’importants investissements dans la région. Ils sont ainsi contraints d’attendre le redémarrage de l’économie pour commencer à exploiter cette réserve de gaz. Il en est de même pour l’or noir, les sociétés pétrolières attendent que le prix du baril remonte pour poursuivre leurs projets de forages.
L’annonce officielle du démarrage prochain des exploitations de ces gisements de combustibles énergétiques a aiguisé les convoitises. Le Mozambique a par exemple souscrit des dettes pour s’équiper de navires militaires ayant pour mission de protéger les forages offshores.
Pour sa part, la France a débloqué 300 millions d’euros au titre d’une coopération bilatérale, et pour la protection des intérêts du pays dans la région.
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La rédaction Meilleurtaux