La production de chauffage au gaz naturel des Bellevues prend du retard
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
22 juillet 2021 .
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2 min
L’intention est louable, mais la réalisation du projet dans les délais impartis semble utopique. Il était prévu que l’ensemble des installations pour la production de chauffage des Bellevues fonctionne bientôt uniquement au gaz naturel. Or, d’après les estimations de l’entreprise en charge du projet, les opérations de transformation sur le site ne devraient être achevées que l’année prochaine.
Une puissance insuffisante
Le fournisseur de gaz Cenergy, spécialisé dans le chauffage et l’eau chaude sanitaire, a été choisi pour procéder à l’assainissement des dispositifs de production de chauffage urbain dans la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.
L’idée était de n’exploiter que des chaudières fonctionnant au gaz naturel, dans le but de réduire de manière conséquente les émissions de gaz à effet de serre.
La première étape du projet consistait donc à mettre à l’arrêt les machines à fioul du site des Bellevues, à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise).
Important Mais pour l’heure, le fournisseur affirme que la capacité des chaudières à gaz naturel reste limitée et ne pourra pas faire face aux besoins de toute la zone concernée sans le concours des deux chaudières mixtes (marchant au gaz et au fioul domestique) toujours en service à l’heure actuelle.
À noter que le site des Bellevues, qui s’étend sur 3,2 hectares, exploite également une chaudière biomasse. Cette dernière fonctionne de manière nettement plus respectueuse de l’environnement que ses deux prédécesseurs.
Les travaux ont pris du retard
Les travaux visant à changer le mode d’alimentation desdites chaudières ont pris du retard. Et d’après Cenergy,
La mise en service des installations qui fonctionneront uniquement au gaz naturel ne sera probablement effective que l’année prochaine, si tout se passe comme prévu.
En plus des infrastructures à mettre en place, l’opérateur doit également se pencher sur un système de semi-automatisation des chaudières. L’objectif étant de leur permettre de rester opérationnelles sans la présence d’intervenants humains 24 heures sur 24 sur le site.
Bien qu’elle soit bien décidée à abandonner définitivement le fioul et le charbon, l’agglomération de Cergy-Pontoise semble donc contrainte de passer encore un hiver à se chauffer à l’aide des énergies fossiles.
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La rédaction Meilleurtaux