L’entrée en vigueur de la RE 2020 est reportée au 1er janvier 2022
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
20 avril 2021 .
Temps de lecture :
3 min
Les professionnels du BTP peuvent se réjouir : la nouvelle Réglementation Environnementale portant sur l’efficacité énergétique des bâtiments neufs ne devrait entrer en vigueur que début 2022. Il s’agit du deuxième report pour la RE 2020, puisqu’elle devait s’appliquer au 1er juillet 2021 après une date initiale fixée à l’été 2020.
Minimiser l’empreinte carbone des bâtiments neufs
Important Préoccupations écologiques obligent, la RE 2020 a pour enjeu la baisse drastique des émissions de CO2 des constructions neuves.
En se substituant à la réglementation thermique RT2012, cette nouvelle norme augmente sensiblement le niveau d’exigence en matière de performance énergétique. Ainsi, les futurs bâtiments conformes à la RE 2020 seront passifs, qui consomment très peu. En effet, il faut moins de 15 kWh par an et par mètre carré pour leur chauffage intérieur.
À ce titre, les maisons neuves devront satisfaire à plusieurs critères :
- présenter une isolation respectueuse des règles Bbio en termes de coefficient d’efficacité énergétique ;
- assurer un minimum de fraicheur pour améliorer le confort des occupants pendant les épisodes caniculaires ;
- avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie, incluant la phase de sélection des matériaux de construction.
Un report bienvenu pour les acteurs du secteur
La décision de reporter la mise en œuvre de la RE 2020 de six mois au 1er janvier 2022 fait suite à une concertation entre les pouvoirs publics et les grandes fédérations de la filière bâtiment. D’après certains experts,
La pénurie de matières premières, en ralentissant les chantiers, y a probablement joué un rôle.
Dans tous les cas, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les acteurs du secteur, qui disposent d’un délai supplémentaire pour se mettre en conformité.
Important Par ailleurs, quelques ajustements ont été apportés au texte. En premier lieu, l’utilisation de la chaudière à gaz restera finalement autorisée dans les bâtiments desservis en gaz et dont le dépôt de permis de construire est soumis avant fin 2023.
En outre, la liste des matériaux de construction acceptés par la norme s’allonge. Aux matériaux biosourcés (bois, chanvre…) s’ajouteront certains matériaux géosourcés (brique, terre crue, pierre sèche, etc.) sous réserve qu’ils aient un impact environnemental très limité.
Ces évolutions réglementaires incitent les ménages à chercher des solutions d’économies d’énergie.
En plus d’adopter des habitudes vertueuses, le changement de fournisseur de gaz ou d’électricité est conseillé pour réduire notablement la dépense tout en bénéficiant d’une offre adaptée à ses besoins et son budget.
Le basculement est rapide, gratuit, et ne nécessite pas d’interruption de l’alimentation.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux