Que faire en cas de hausse soudaine de la facture d’électricité ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 9 septembre 2024 .
Temps de lecture : 3 min

Il arrive parfois que la facture d’électricité grimpe soudainement de façon inexpliquée. Face à cette situation, le consommateur peut saisir le médiateur de l’énergie, mais avant d’entamer cette démarche, il est conseillé de vérifier si cette augmentation n’est pas prévue dans le contrat. Ceci s’applique en particulier aux abonnés ayant choisi les offres au tarif réglementé. En effet, pour ces dernières, l’évolution des prix ne fait toujours pas l’objet d’une communication.

Augmentation prévue dans le contrat

ImportantAinsi, pour les offres au tarif bleu d’EDF, la hausse des prix est indiquée dans le contrat. EDF n’est pas tenue d’en informer ses clients.

En revanche, pour ceux qui ont choisi les offres de marché, le fournisseur d’énergie doit impérativement notifier les abonnés d’un changement des prix, au plus tard 30 jours avant l’entrée de cette mesure en application.

Si l’augmentation est prévue dans le contrat, la facture d’électricité peut grimper d’un mois à l’autre, sans aucune explication. Heureusement, il est possible de changer de fournisseur d’électricité à tout moment, sans justifications ni pénalités. D’autant plus qu’un bon nombre de concurrents proposent des tarifs plus attractifs par rapport au TRV.

Pour accéder plus facilement aux offres les plus avantageuses en fonction de sa consommation et de son budget, le client peut se faire aider par un comparateur en ligne.

Entrer en contact avec le fournisseur

Si l’abonné constate que sa facture a explosé alors que cette forte hausse n’est pas prévue dans le contrat et que ses consommations n’ont pas bondi de manière significative, il doit entrer en contact avec le service clientèle du fournisseur. Il peut en effet s’agir d’une erreur pouvant être corrigée facilement, si ce dernier le reconnait. Dans le cas contraire, une réclamation écrite doit être rédigée.

Dans le cas où le litige demeure irrésolu après cette démarche, le client peut saisir le médiateur de l’énergie. Le délai d’instruction dure en principe 3 mois, et celui-ci recommande un accord à l’amiable que les deux parties sont libres d’accepter ou non.