Prix de l’électricité : une autre mauvaise nouvelle pour votre facture en 2025 ?
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
24 janvier 2024 .
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- Publié le par Meilleurtaux Energie
Les tarifs de l’électricité vont augmenter de près de 10% à partir du 1er février, et ils pourraient peut-être connaître une nouvelle hausse en 2025.
Les consommateurs ne sont pas épargnés. Le 21 janvier, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé une hausse des prix de l’électricité au 1er février. « Sur les tarifs de base, l’augmentation sera de 8,6%. Sur les tarifs heures pleines-heures creuses, elle sera de 9,6% ».
La fin du “quoi qu’il en coûte”
Certes, comme se félicite le ministre lui-même, la hausse reste sous la barre des 10%. Mais il faut rappeler qu’en août et février 2023, la facture avait déjà respectivement grimpé de 10% et 15% pour les ménages. Ainsi que de 4% en février 2022. Soit “44% en deux ans” selon Le Parisien. Un cycle infernal pour les consommateurs, qui pourrait ne pas s’arrêter là.
En effet, le ministre a expliqué qu’il était temps de revenir “à la normale" pour “protéger nos finances publiques”. Ce qu’il entend par là, c’est qu’est venu le moment de sortir définitivement du « quoi qu’il en coûte », et de remonter le niveau de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE).
Pour rappel, face à l’envolée des prix de l’électricité à cause de la guerre en Ukraine, le gouvernement avait mis en place un « bouclier tarifaire » en décembre 2021. Lequel incluait une baisse de la TICFE de 32 euros par mégawattheure (MWh) à 1 euro. Bercy souhaiterait désormais relever cette taxe, en procédant en deux temps.
Un marché imprévisible
D’abord, il compte la faire passer à 21 euros par mégawattheure (MWh). Puis dans un an, il aimerait refaire passer cette accise à son niveau initial, parce qu’elle a privé l’Etat de 9 milliards d’euros par an de rentrées fiscales. Actuellement, « nous faisons seulement les deux tiers du chemin pour tenir compte des difficultés de pouvoir d’achat de notre compatriote », explique Bruno Le Maire.
Lorsque le tiers restant sera soldé, est-ce que cela impliquera mécaniquement une hausse tarifs de de l’électricité pour les consommateurs ? Pas nécessairement, selon le ministre. « Au 1er février 2025, la hausse pourrait être nulle si le cours de l’électricité continue de chuter ». En effet, le prix de l'électron ne dépend pas que de la fiscalité, mais aussi d'un marché qui varie selon les évolutions de l'offre et de la demande. Il est donc pour le moment imprévisible.
Le meilleur des scénarios pour les consommateurs serait que, d’ici un an, une nouvelle chute des marchés survienne, comme cela était le cas entre avril et décembre 2023. Mais il n’est pas impossible qu’au contraire, le marché s’emballe, et que les tarifs de l’électricité repartent à la hausse.
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La rédaction Meilleurtaux