MaPrimeRenov' sera prolongée en 2025, mais avec des coups de rabot

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 décembre 2024 .
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Avant la démission effective du gouvernement Barnier, de nombreux arrêtés et décrets ont été promulgués. Parmi les mesures reconduites figure MaPrimeRénov’, mais le portefeuille alloué est en baisse. Toutefois, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) rassure les bénéficiaires potentiels sur la stabilité de la réglementation.

Les monogestes restent éligibles à MaPrimeRénov’ 2025

De profondes modifications ont été annoncées concernant la version 2025 de MaPrimeRénov’. Néanmoins, le feuilleton politique qui agite l’Assemblée nationale et le gouvernement a repoussé à plus tard les réformes que l’Exécutif souhaitait mettre en place. Ainsi, pour l’année prochaine, le texte qui encadre cette aide valide encore les monogestes, tels que le remplacement du chauffage par une pompe à chaleur, l’isolation des toits et des murs ou encore l’amélioration du rendement énergétique du chauffe-eau.

Les travaux par geste restent accessibles jusqu’au 31 décembre 2025 pour les passoires thermiques, soit les foyers classés F et G au diagnostic de performance énergétique. De même, il ne sera pas utile de procurer un DPE au moment de réaliser les travaux, comme c’était prévu dans le projet de réforme de MaPrimeRénov’. Il est possible de bénéficier jusqu’à 21 000 euros d’aide en fonction de l’ampleur des travaux. À titre de comparaison, une aide globale s’élevait à seulement 2 500 euros en 2022.

2,3 milliards d’euros de budget prévisionnel et des baisses pour certains gestes

Pour l’année à venir, l’Anah annonce un budget de 2,3 milliards d’euros afin de financer MaPrimeRénov. Cette somme correspond à 250 000 rénovations monogestes et 100 000 rénovations globales. Pour 2024, ce budget a atteint 4 milliards d’euros. En plus de la contribution directe de l’État, les certificats d’économie d’énergie et les quotas carbone serviront à financer ce dispositif destiné à faciliter la transition écologique des foyers.

Parmi les travaux affectés par cette baisse de budget figure le chauffage au bois, dont l’aide a été réduite de 30 %. Le montant maximum des avances sur les travaux sera par ailleurs limité à 50 %, contre 70 % actuellement. À partir de 2025, les copropriétaires ne pourront plus bénéficier d’une subvention pour le remplacement d’une chaudière à gaz, sauf dans certains cas déjà validés auparavant.