Énergie : la mensualisation pour optimiser la facture d’électricité
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
14 décembre 2023 .
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3 min
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- Publié le par Meilleurtaux Energie
La mensualisation de la facture d’énergie, adoptée par une majorité de consommateurs, simplifie leur gestion budgétaire grâce au prélèvement automatique, dont la date de débit reste fixe une fois définie. Malgré la popularité de la formule, les régularisations peuvent révéler des surprises désagréables, notamment en cas d’ajustements significatifs au cœur de l’hiver. Comment tirer pleinement profit de ce système ? Éléments de réponse.
Le mécanisme de la mensualisation
Le concept de mensualisation, utilisé par l’administration fiscale et les fournisseurs d’énergie, offre un avantage appréciable : la répartition des paiements tout au long de l’année pour une meilleure maitrise du budget, mais aussi une visibilité accrue sur le prix du kWh. Le recours au prélèvement automatique facilite davantage cette démarche.
Le fonctionnement de ce système s’appuie sur le déploiement des compteurs communicants Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz. Durant la première année, une estimation de la consommation annuelle du logement est réalisée par le fournisseur d’énergie, en se basant sur la composition du foyer et les spécificités des appareils utilisés. Une mensualité est ensuite déterminée pour 11 mois, avec, au 12e mois, l’émission d’une facture de régularisation.
Cette dernière est ajustée en fonction de la consommation réelle fournie par Linky via Enedis, le gestionnaire du réseau, servant de référence pour l’établissement de l’échéancier de l’année suivante. À partir de la deuxième année, les usagers ont la faculté de moduler leur mensualité directement depuis l’interface client, en conformité avec les directives stipulées sur le site officiel.
Les subtilités de la mensualité
Bien que la mensualisation offre une apparence de facilité, des pièges peuvent compliquer la donne. Le médiateur de l'énergie révèle que
Certains démarcheurs téléphoniques se basent sur le montant actuel de la facture, sans mentionner une potentielle régularisation ultérieure onéreuse.
Face à ce risque, Engie propose un réajustement annuel, tandis qu’EDF assure une « mensualisation sans surprise.
Un suivi minutieux des échéances d'un montant supérieur à 40 euros permet d’éviter des régularisations conséquentes, avec des alertes en cas d’écart significatif entre la prévision et la consommation réelle.
Pour ceux qui préfèrent une approche plus tangible, la mensualisation peut être interrompue à tout moment . À la place, une facturation bimestrielle, calculée sur la base des relevés de consommation, constitue une alternative intéressante. Même sans compteur communicant, il est possible de transmettre des auto-relevés au fournisseur. Cette flexibilité permet d’ajuster la fréquence des paiements en fonction des préférences du ménage.
L’association 60 millions de consommateurs insiste sur
La nécessité d’améliorer continuellement la mensualisation, préconisant une plus grande transparence lors des ajustements tarifaires.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) et les autorités publiques répondent à ces préoccupations en proposant des mesures contraignantes pour les fournisseurs.
- La mensualisation, adoptée par la majorité des consommateurs, facilite la gestion budgétaire grâce au prélèvement automatique à date fixe.
- Malgré sa popularité, les régularisations peuvent révéler des surprises désagréables, avec des ajustements parfois significatifs en hiver.
- Les fournisseurs tels qu’Engie et EDF offrent des ajustements annuels et une surveillance des mensualités supérieures à 40 euros pour éviter les régularisations conséquentes.
- L’association 60 Millions de consommateurs souligne la nécessité d’améliorer continuellement la transparence lors des ajustements tarifaires.
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La rédaction Meilleurtaux
