L’humidité de l’air fera bientôt partie des sources d’énergies renouvelables permettant de produire de l’électricité
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
16 juillet 2020 .
Temps de lecture :
3 min
L’humidité de l’air fera bientôt partie des sources d’énergies renouvelables permettant de produire de l’électricité. C’est ce qui ressort des expériences menées par une équipe de scientifiques de l’université de Tel-Aviv démontrant que sous certaines conditions, l’eau et le métal peuvent engendrer une tension électrique pouvant être exploitée dans le futur.
Solaire, éolienne, géothermique, biomasse ou encore hydraulique, le choix est nombreux pour ceux qui cherchent à faire du renouvelable la source d’énergie approvisionnant leur réseau électrique. Une tâche qui peut s’avérer difficile avec les offres qui foisonnent sur le marché sauf pour ceux qui ont recours aux services d’un comparateur électricité permettant de découvrir les offres les plus pertinentes en quelques clics.
Et aux dernières nouvelles, il se pourrait même qu’une nouvelle source vienne s’ajouter à cette liste si l’on tient compte de la récente découverte du professeur Colin Price et de son équipe de scientifiques de l’Université de Tel-Aviv. Celle qui met en exergue la possibilité de fournir de l’électricité à partir de l’humidité de l’air.
Une nouvelle source d’énergie a été découverte
La revue Scientific Reports a récemment publié une découverte qui devrait donner le sourire à ceux qui veulent accorder davantage d’importance à l’énergie renouvelable dans le système d’approvisionnement d’électricité. Tout simplement parce qu’à travers l’un de ses rapports, elle a fait savoir que l’humidité de l’air pouvait être à la source d’un courant électrique.
Concrètement, il s’agit du résultat des études réalisées en Israël par le professeur Colin Price et de son équipe de scientifiques de l’Université de Tel-Aviv qui ont d’ailleurs tenu à y apporter des éclaircissements en précisant que :
Dans le cadre de nos expériences menées en laboratoire, nous avons découvert que différentes surfaces métalliques isolées accumulaient des quantités différentes de charge électrique à partir de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, mais seulement si l’humidité relative de l’air est supérieure à 60%.
Et d’ajouter :
Dans le cas des nuages orageux, cette électricité est uniquement produite par l’eau dans ses différentes phases – vapeur d’eau, gouttelettes d’eau et glace. En l’espace de vingt minutes, nous passons des gouttelettes d’eau à d’énormes décharges électriques, autrement dit la foudre, pouvant atteindre une longueur d’environ 800 mètres.
Ce qui se présente d’ailleurs comme une bonne nouvelle pour la transition énergétique d’autant que ces expériences ont prouvé leur efficacité hors laboratoire dans des conditions réelles.
Une ressource exploitable
Loin de se contenter de prouver que l’humidité de l’air peut créer du courant électrique, le professeur Price et son équipe ont aussi cherché à savoir si cette ressource peut être exploitée dans la vie pratique en entretenant l’idée que :
Exploiter cette source d’énergie renouvelable aurait des implications importantes pour les pays en développement, où de nombreuses communautés n’ont toujours pas accès à l’électricité, mais où le taux d’humidité flirte constamment avec les 60%.
Dans cette optique, ces chercheurs ont d’ailleurs fait allusion au fait que dans un premier temps, cette nouvelle technologie pourrait être accumulée en tenant compte du fait que l’air humide génère au moins un volt sur des surfaces métalliques. Un constant leur permettant de conclure que :
La tension d’une pile AA étant de 1,5V, il pourrait être envisageable dans un futur proche de développer des piles pouvant être chargées uniquement à partir de la vapeur d’eau présente dans l’air.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux