Quand le bitcoin devient une menace pour l’environnement
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
25 mars 2021 .
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2 min
Les cryptomonnaies sont destinées à être, à terme, une alternative sérieuse à la monnaie fiduciaire (celle qui est sous forme de billets ou de pièces). Mais outre son côté complexe, cette nouvelle monnaie présente un défaut majeur. Grande consommatrice d’énergie, son exploitation n’est pas en phase avec la transition énergétique. La consommation qu’elle engendre à l’heure actuelle équivaudrait à celle de la ville de Londres.
Le minage, une pratique très énergivore
La disparition progressive du cash est sans doute actée et les nouveaux moyens de paiement se multiplient. L’un d’entre eux, la cryptomonnaie ou « monnaie digitale », présente un univers plus sophistiqué que les autres, et son fonctionnement semble un peu difficile à appréhender pour les non-initiés.
Important Mais outre cette complexité, cette nouvelle forme de monnaie présente un gros inconvénient inattendu. La procédure à entreprendre pour l’obtenir (procédure appelée « minage ») nécessite des matériels assez coûteux, mais surtout gourmands en énergie.
Une étude basée sur une estimation consommation électrique de ces équipements de minage a donné des chiffres effarants. Depuis l'envolée de la valeur du bitcoin (42 000 dollars en janvier dernier), une grande frénésie a gagné les acteurs de la cryptomonnaie (les mineurs). Le nombre de transactions a explosé, entraînant une hausse exponentielle de la facture d’électricité.
D’après les analyses effectuées au cours de l’étude, la consommation totale de toute l’industrie du bitcoin pourrait atteindre les 184 TWh par an.
Pour avoir un ordre d’idée de ce que cela représente, ce chiffre équivaut à l’énergie nécessaire pour faire tourner l’ensemble de tous les centres de données présents dans le monde.
Plus impressionnant encore, ces data centers sont utilisés par des milliards de personnes sur la planète, tandis que le bitcoin est, pour le moment, réservé à une poignée d’individus.
Un impact environnemental désastreux
Évidemment, cette forte consommation en énergie combinée aux déchets électroniques des appareils ayant servi à miner le bitcoin alourdit fortement l’empreinte carbone de ce dernier.
Là encore, les auteurs de l’étude se sont amusés à comparer. Leur verdict est que cette empreinte carbone est la même que celle de la ville de Londres.
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La rédaction Meilleurtaux