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Pour le secteur de l’électricité en France, l’épidémie de Covid-19 a fait de l’exercice 2020 une année exceptionnelle, marquée notamment par un repli inédit de 3,5 % de la consommation globale et de la production. La répartition des différents types d’énergie dans le mix énergétique français a également évolué sensiblement.
Le bilan 2020 des activités de RTE diffère des précédents sur plusieurs points. En premier lieu, les chiffres montrent une consommation d’électricité de seulement 460 TWh après correction de l’impact météorologique. Cela correspondant à une baisse record de 3,5 %.
Ce recul généralisé cache d’importantes disparités entre les différentes catégories d’utilisateurs. La demande s’est ainsi littéralement effondrée (jusqu’à -25 %) pour l’industrie automobile, les transports ferroviaires, mais aussi la sidérurgie, ces domaines ayant été les plus durement touchés par les restrictions liées à la crise.
La grande industrie accuse également le coup avec un écart négatif de 10 % de sa consommation d’électricité sur un an, sans compter les bureaux, désertés par les salariés avec la généralisation du télétravail.
Du côté des ménages, la consommation n’a pas enregistré de hausse vraiment notable malgré une présence accrue des personnes à leur domicile. En effet, les températures clémentes observées cet hiver ont limité les besoins en chauffage, sachant que l’électrique couvre 14 % des besoins du secteur résidentiel. Pour réduire davantage le montant de leur facture, les Français en ont profité pour changer de contrat basé sur une estimation consommation électrique correspondant à leurs nouveaux besoins.
ImportantLa production cumulée des centrales tricolores aussi a été moins importante qu’en 2019 l’an dernier, puisqu’elle est passée de 537,5 TWh à 500,1 TWh (-7 %).
Les volumes n’étaient jamais descendus à un niveau aussi bas, même après la crise financière de 2008. Les exportations vers six pays européens comblent la différence entre les 500,1 TWh générés et les 460 TWh consommés localement.
Le bilan du gestionnaire du réseau de transport de l’électricité montre une forte progression des énergies renouvelables. L’éolien contribue à hauteur de 39,7 TWh et prend la troisième place au classement des sources de production d’électricité dans l’Hexagone. Il est devancé par le nucléaire et l’hydraulique, et est suivi par les centrales au gaz.
En conséquence, bien que toujours majoritaire, l’atome perd du terrain, avec une part de marché de 67,1 %, contre 75 % pendant les 10 premières années du millénaire. En 2005, celle-ci avait même grimpé à 78,5 %. Mais entretemps, des problèmes de disponibilité du parc français, l’arrêt des réacteurs de Fessenheim et les retards de maintenance ont affaibli le nucléaire.
Autre bonne nouvelle, surtout sur le plan écologique : la part du charbon est tombée à un seuil historique depuis 1950 après une chute de 10,6 %, permettant d’atteindre un taux de décarbonation de 93 % pour la production d’électricité.
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