L’AIE révèle le coût réel de la production d’électricité
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
23 mars 2021 .
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2 min
Dans le cadre d’une étude sur le coût de production de l’électricité, l’Agence internationale de l’énergie, en collaboration avec la Nuclear Energy Agency, compare la performance des technologies de stockage existantes. Elle pointe également du doigt le débat public français sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, et dénonce son caractère essentiellement politique.
Le nucléaire est moins cher
Le comparatif du coût de l’électricité révèle que les technologies de production à bas carbone sont très compétitives, avec la tonne de CO2 qui ressort à 30 dollars.
ImportantLe calcul sur le long terme désigne la prolongation des réacteurs nucléaires comme la solution la plus abordable. Un rallongement de la durée d’exploitation du parc français d’une vingtaine d’années permettrait en effet d’obtenir un Mégawattheure à 30,7 dollars.
En ce qui concerne les autres technologies, le coût de production d’un mégawattheure s’établit à 33,94 dollars pour le solaire et s’élève respectivement à 56,08 dollars et 89,82 dollars pour l’éolien terrestre et offshore.
En France, le mégawattheure des installations nucléaires de troisième génération revient à 71,10 dollars, contre 42,02 dollars en Russie.
L’étude souligne par ailleurs que le charbon n’est définitivement plus compétitif. Plusieurs analyses sur les coûts et les applications des différentes technologies de production d’électricité viennent appuyer les résultats de l’étude.
Une menace pour la sécurité énergétique
Lors du mois précédant la parution de ce document, un groupe de réflexion a attiré l’attention des dirigeants européens sur les menaces « hybrides » qui affectent la sécurité énergétique du continent.
Cette mise en garde appelle notamment à un renforcement des consultations politiques concernant la sécurité énergétique sous toutes ses formes, en prenant en considération les avis des acteurs de premier plan.
Le rapport estime en effet que les bénéficiaires des subventions aux énergies renouvelables entretiennent l’utopie d’une sécurité énergétique grâce à des sources d’énergie intermittentes.
Le document soulève par ailleurs le débat sur le volume de production garantie par les énergies renouvelables. Un niveau qui demeure à ce jour faible, équivalent à 1 % de leur puissance installée.
Dans ce contexte, pour éviter les coupures de courant, les usagers seront contraints de réduire leur consommation électrique à la moindre vague de froid.
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La rédaction Meilleurtaux