EDF restera un groupe intégré, d’après son PDG Jean-Bernard Lévy
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
26 avril 2021 .
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2 min
Les discussions entre le gouvernement français et la Commission européenne à propos du projet Hercule se poursuivent jusqu’à maintenant et ne s’enlisent pas, selon les affirmations du PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy. Face à l’inquiétude grandissante des syndicats, ce dernier a voulu les rassurer en soulignant que la compagnie d’électricité française restera publique et un groupe intégré.
Il n’y aura à cet effet ni démantèlement ni privatisation de l’entreprise. Son numéro un a même tenu à préciser que le groupe envisage de faire sortir des marchés financiers les actions du nucléaire et de l’hydraulique cotées en Bourse.
Réorganisation, mais pas de scission
EDF sera bel et bien réorganisé en vue de se conformer aux exigences réglementaires sur la concurrence imposées par Bruxelles.
ImportantNéanmoins, le gouvernement et encore moins les dirigeants du groupe n’ont nullement l’intention de diviser l’entreprise en 3 entités.
Cette position apparemment tranchée pourrait être la raison pour laquelle l’UE et le gouvernement français n’ont pas trouvé un accord jusqu’ici.
Toutefois, malgré les bruits qui courent sur l’enlisement des négociations, Jean-Bernard Lévy a déclaré que
Les pourparlers se poursuivent quotidiennement.
En attendant l’issue des discussions sur ce projet de réorganisation, les clients peuvent toujours effectuer une simulation EDF afin d’évaluer leurs dépenses de consommation électrique et le montant de leurs factures. Ils pourront par la suite voir s’il est avantageux de rester avec ce fournisseur historique ou de migrer vers la concurrence.
Les syndicats réaffirment leur opposition
Pour les syndicats, le projet Hercule, revisité ou pas, vise le démantèlement du groupe et ouvre la voie à la privatisation d’EDF.
ImportantIls réaffirment ainsi leur opposition à cette réforme sollicitée par Bruxelles et demandent au gouvernement d’envisager un autre avenir pour la compagnie.
Pressé de finaliser le dossier avant les prochaines échéances électorales, l’exécutif minimise les impacts qu’auraient ce projet sur l’entreprise et ses salariés, mais aussi sur les consommateurs,
Déplorent-ils.
À ce jour, aucun accord précis et consensuel n’a été trouvé pour EDF, et les syndicats redoutent que l’État cherche à forcer tous les obstacles pour arriver à ses fins.
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La rédaction Meilleurtaux