Mis à l’arrêt du réacteur de la centrale nucléaire EPR de Taishan en Chine
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
17 août 2021 .
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2 min
CGN a décidé de mettre hors service le réacteur de l’EPR de Taishan en Chine pour cause de maintenance. Pour rappel, il a été à l’origine d’un incident considéré sans gravité dans cette centrale nucléaire construite en partenariat avec EDF, le leader français en distribution d’énergie.
Un phénomène courant
Important L’exploitant chinois CGN s’est enfin résolu à « mettre à l’arrêt pour maintenance » le réacteur à l’origine d’un incident qui est survenu plusieurs semaines auparavant à la centrale nucléaire EPR de Taishan en Chine.
Située à proximité de Hong Kong, cette dernière est l’unique centrale en service dans le monde. EDF a participé à sa construction en fournissant la technologie EPR. À noter que la réalisation d’une simulation edf est conseillée pour ceux qui pensent que leurs factures énergétiques sont surévaluées.
C’est le 14 juin que les autorités chinoises ont fait part de cet incident au niveau du réacteur implanté dans le sud du pays.
La présence de quelques barres de combustibles d’uranium altérés a causé l’entassement de gaz rares dans le circuit primaire. Cet accident a été considéré comme un fait « courant » et sans danger par les autorités.
Le dernier mot pour TNPJVC
Pendant ses déclarations publiques, EDF a indiqué que
Si cet incident était survenu en France, le réacteur aurait immédiatement été mis à l’arrêt.
Le fait est que TNPJVC, la co-entreprise chinoise qui exploite la centrale de Taishan, détient 70 % du capital contre 30 % pour EDF. Aussi, le dernier mot lui revient.
CGN avance que
La centrale, dont l’objectif est de prioriser la sécurité, a pris la décision de stopper l’activité du réacteur numéro 1 du site pour maintenance.
Ceci lui permettra d’identifier l'origine des dégâts affectant le combustible puis de le remplacer.
L’exploitant chinois rajoute également que
La décision a été prise après une mise au point entre les techniciens chinois et français ».
La CGN estime en outre que la mise à l’arrêt du réacteur n’est pas due au danger que l’incident pourrait provoquer. Les dommages causés
Restent dans la plage admissible des spécifications techniques
et qu’il aurait été possible que le réacteur continue
A fonctionner de manière stable.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux